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Manuel Valls joue l'apaisement après une université d'été agitée

Manuel Valls lors de son discours de clôture de l'université d'été du PS, le 30 août 2015 Manuel Valls lors de son discours de clôture de l'université d'été du PS, le 30 août 2015[Jean-Pierre Muller / AFP]

Le premier ministre s'est voulu rassembleur, dimanche 30 août à La Rochelle, au terme d'une université d'été marquée par les tensions internes et la crise chez les écologistes.

 

"Constance", "volontarisme", "humanité"... Manuel Valls s’est appuyé dimanche 30 août sur des valeurs consensuelles pour clore l’université d’été du  PS à La Rochelle. Le Premier ministre a défendu son bilan, appelant à être "fiers de cette gauche qui réforme". Comme l’an dernier, son enthousiasme a gagné les militants, qui l’ont vigoureusement applaudi.

Le terrain était pourtant miné. La veille, Manuel Valls avait été hué par des jeunes socialistes, en désaccord avec sa politique économique. Une opposition interne renforcée par la sortie d’Emmanuel Macron sur les 35 heures, deux jours plus tôt. Absent de La Rochelle, le ministre de l’Économie avait en effet dénoncé, lors de l’université d’été du Medef à Jouy-en-Josas, la "fausse idée" selon laquelle "la France pourrait aller mieux en travaillant moins".

Le Premier ministre a coupé court à la polémique dimanche en assurant qu’il n’était pas question de revenir sur les 35 heures, mais a annoncé une réforme du code du travail qui viserait à donner plus de poids aux accords de branches et d’entreprises.

 

L’alliance avec EELV menacée

La tension vis-à-vis des écologistes semble en revanche plus compliquée à apaiser. Le débat PS-EELV a tourné au vinaigre samedi, les deux partis se reprochant mutuellement leur manque de loyauté. L’annonce du départ des deux présidents du groupe écologiste à l’Assemblée et au Sénat, Jean-Vincent Placé et François de Rugy, ont en outre contribué à l’instauration d’un climat délétère.

Une nouvelle crise du parti vert qui rend d’autant plus incertaine une union de la gauche dès le premier tour des régionales, comme le souhaite pourtant Manuel Valls.

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