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UDI: Jégo président par intérim après le départ de Borloo

Jean-Louis Borloo et Yves Jégo au congrès de l'UDI à Chasseneuil-du-Poitou, près de Poitiers, le 14 septembre 2013 [Alain Jocard / AFP/Archives] Jean-Louis Borloo et Yves Jégo au congrès de l'UDI à Chasseneuil-du-Poitou, près de Poitiers, le 14 septembre 2013 [Alain Jocard / AFP/Archives]

Le successeur de Jean-Louis Borloo à la tête de l'UDI sera connu en octobre et d'ici là la présidence par intérim est confiée au délégué général Yves Jégo, a annoncé un communiqué du parti publié mardi soir à l'issue d'un comité exécutif.

Jean-Louis Borloo a annoncé dimanche qu'il renonçait à toutes ses fonctions politiques et à ses mandats pour des raisons de santé. Il présidait l'UDI (Union des démocrates et indépendants) depuis sa création à l'automne 2012.

Le comité exécutif a décidé de "convoquer un congrès en octobre" afin d'élire un nouveau président pour trois ans et également de "déterminer la ligne politique".

La présidence par intérim a été confiée au député Yves Jégo, délégué général de l'UDI, qui assurait depuis la fin janvier, date d'hospitalisation de Jean-Louis Borloo, la coordination.

Il a précisé à l'AFP avoir été élu "à l'unanimité" lors de ce comité exécutif qui réunissait "entre 80 et 100 personnes".

Mardi, le Parti Radical aussi présidé par Jean-Louis Borloo a indiqué que son nouveau président serait désigné fin juin avec congrès en juillet.

Pour ce qui est de la présidence du groupe parlementaire, l'élection se tiendra mardi prochain.

L'UDI dit dans son communiqué qu'elle "mesure toute la portée de la décision prise par Jean-Louis Borloo et lui témoigne de son infinie reconnaissance pour l’extraordinaire travail accompli au service de la renaissance d’une famille centrale dans la vie politique française".

"Le Comité exécutif lui apporte son soutien affectueux dans l’épreuve qu’il traverse et lui garantit qu’il peut reprendre, sous les formes qu’il souhaitera, la place qui lui conviendra le jour voulu", écrit aussi l'UDI.

Par ailleurs, alors que le centre est habitué des querelles de personnes, le comité éxecutif dit souhaiter "que la transition démocratique engendrée par la décision de Jean-Louis Borloo se fasse dans des conditions exemplaires de transparence" et en appelle "à la responsabilité individuelle de chacun" pour éviter notamment "les écueils inhérents à toute compétition".

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