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Le journal des municipales : J-48

Harlem Désir le 7 décembre 2013 à Paris. Harlem Désir le 7 décembre 2013 à Paris [Thomas Samson / AFP/Archives]

Chaque lundi, Direct Matin revient sur les évènements marquants et les enjeux de la campagne des élections municipales qui auront lieu les 23 et 30 mars prochain.

 

L’EVENEMENT

Le PS affiche ses ambitions

Ils naviguent entre optimisme et prudence. Les socialistes ont réuni leurs troupes, samedi à la Mutualité à Paris, afin de se lancer dans la bataille des municipales qui s’annoncent compliquées pour eux. Malgré l’impopularité de l’exécutif, le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, a affiché de grandes ambitions, affirmant que l’objectif serait de "conserver" les villes déjà à gauche et d’en "conquérir de nouvelles", "beaucoup d’autres".

Les espoirs du patron de Solférino se portent notamment vers Marseille, dirigée par la droite depuis 1995. "Nous y allons avec la confiance du bilan de nos maires et de la qualité de nos projets", a ajouté Harlem Désir.

D’autres ténors du PS se sont voulus, eux, plus prudents. Il y a "un risque majeur, c’est l’abstention, l’abstention, l’abstention" de l’électorat de gauche, a martelé le secrétaire national chargé des élections, Christophe Borgel. Pour y remédier, il a prôné une seule "méthode" : le porte-à-porte. "J’invite à la mesure", a également mis en garde le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls. C’est "le moment de se battre sur le terrain", a-t-il toutefois préconisé, appelant les socialistes à ne pas avoir honte de ce que la gauche "a engagé" au niveau national.

 

IL JOUE GROS

Gilbert Collard

Le Front national fonde de grands espoirs en lui. Le député du Rassemblement bleu marine (RBM), Gilbert Collard – qui a fait son entrée à l’Assemblée en 2012, en même temps que la jeune Marion Maréchal-Le Pen – tentera de ravir au PS la mairie de Saint-Gilles (Gard).

De toutes les villes que le FN ciblera en mars prochain, celle-ci serait une prise de choix. C’est la première commune de plus de 10 000 habitants que le Parti frontiste a conquise en 1989.

Avec sa gouaille et son capital médiatique, l’avocat Gilbert Collard pourrait être l’homme de la situation. S’il n’a pas pris sa carte au Front national, il plaide pour la préférence nationale, un des principaux chevaux de bataille du parti.

 

DEUX VILLES QUI PEUVENT BASCULER

Nancy

Détenue par la droite depuis 1983, Nancy (Meurthe-et-Moselle) pourrait basculer à gauche en mars. Parti tôt en campagne, le candidat PS Mathieu Klein croit en ses chances de l’emporter. En renonçant à briguer un cinquième mandat, le maire UDI sortant André Rossinot lui laisse le champ libre. Certes, son adjoint Laurent Hénart, à la tête d’une liste UDI-UMP, tentera de prendre la succession. Mais rien n’est joué. Battu par le PS aux législatives de 2012, le dauphin doit encore faire ses preuves.

Saint-Etienne

Ravie par le PS en 2008, Saint-Etienne (Loire) est l’une des villes que la droite espère reconquérir. Pour y parvenir, le candidat UMP Gaël Perdriau fera liste commune avec l’UDI. Le président de l’UMP Jean-François Copé a même récemment fait le déplacement pour le soutenir. En face, le maire sortant Maurice Vincent doit, lui, composer avec une affaire interne encombrante : une des employées de la mairie a tenté de se suicider. Dans cette ville frappée par la crise, le Front national pourrait toutefois venir jouer les trouble-fête.

 

C'EST DIT

"En réalité, il (Alain Juppé) se moque de cette crise (...) Il mène la même politique que les socialistes : c'est l'austérité, c'est le clientélisme, c'est le communautarisme", Marine Le Pen, présidente du Front national, samedi à Bordeaux.

 

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