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Manif pour tous : Désir dénonce "manipulations et mensonges"

Harlem Désir le 7 décembre 2013 à Paris [Thomas Samson / AFP/Archives] Harlem Désir le 7 décembre 2013 à Paris [Thomas Samson / AFP/Archives]

Le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, a dénoncé dimanche "les manipulations et les mensonges sur lesquels une frange réactionnaire essaie de cimenter une opposition à la politique du gouvernement, avec le soutien irresponsable de plusieurs parlementaires de l’UMP".

Dans un communiqué diffusé alors que les rassemblements de "la Manif pour tous" à Paris et Lyon n'étaient pas achevés, M. Désir a estimé que les manifestants défilaient "à l'appel des agitateurs de peurs et de rumeurs", une "semaine après la manifestation de toutes les haines".

"Je veux dénoncer les manipulations et les mensonges sur lesquels une frange réactionnaire essaie de cimenter une opposition à la politique du gouvernement, avec le soutien irresponsable de plusieurs parlementaires de l’UMP", a écrit le premier secrétaire du PS.

Il a également "dénoncé les attaques une nouvelles fois portées contre le président de la République par certains manifestants".

S'agissant de la "Manif pour tous", il a souligné que les opposants au mariage homosexuel protestaient "contre une loi votée depuis huit mois", qui est "désormais une loi de la République, un progrès de l’égalité" et que "nul ne p(ouvait) la contester".

"Ils ont manifesté aussi contre des rumeurs sans aucun fondement, et notamment contre la soi-disant théorie du genre, une manipulation forgée par des extrémistes et des intégristes qui vise à déstabiliser l’école de la République", a-t-il poursuivi.

M. Désir a affirmé qu'il n'y avait "pas de + familiphobie+ au gouvernement mais le souci d’assurer aux familles de France, à toutes les familles, la protection de la loi".

"Tous les Républicains doivent rester mobilisés pour répondre aux provocations, aux mensonges et à la tentation de l’extrémisme. Tous les Républicains doivent condamner ceux qui s’en prennent aux valeurs et aux institutions de la République", a-t-il dit.

 

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