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Une de Minute: Copé soutient la démarche judiciaire du gouvernement

Jean-François Copé le 12 novembre 2013 à l'Assemblée nationale à Paris [Bertrand Guay / AFP] Jean-François Copé le 12 novembre 2013 à l'Assemblée nationale à Paris [Bertrand Guay / AFP]

Le président de l'UMP Jean-François Copé a indiqué mercredi qu'il soutenait la démarche judiciaire du gouvernement contre l'hebdomadaire d'extrême droite Minute sur Christiane Taubira, jugeant sa Une "profondément scandaleuse".

Interrogé devant l'Association des journalistes parlementaires (AJP) sur la saisine par Jean-Marc Ayrault du parquet de Paris, M. Copé a déclaré que "oui bien sûr" il la soutenait, tout en insistant qu'il ne laisserait "pas dire ni sous-entendre que la France est raciste ou que les Français sont racistes".

"Je demande qu'on arrête ces amalgames" car "notre pays c'est aussi celui des droits de l'Homme, de la liberté d'expression, de la tolérance", a poursuivi le député-maire de Meaux. "Tous les Français sont choqués qu'un journal ait pu ainsi proférer des propos racistes. Je les condamne avec la plus grande force", a-t-il ajouté.

"Il faut combattre le racisme, ça n'est pas une opinion, c'est un délit. Mais jamais je ne laisserai dire que la France est raciste", a-t-il martelé alors que Kofi Yamgnane, ancien secrétaire d'Etat des gouvernements Cresson et Bérégovoy, a estimé mercredi matin que "la France a toujours été raciste".

M. Copé a tenu à rejeter tout parallèle entre les attaques racistes contre Mme Taubira et son évocation, à l'automne dernier, de "cette histoire du pain au chocolat" qui visait à "marquer la montée du communautarisme et de l'intégrisme".

Lors d'un meeting, il avait mentionné le cas d'un jeune qui se serait fait "arracher son pain au chocolat par des voyous", au motif qu'"on ne mange pas au ramadan". C'est "une réalité que personne n'a contestée et qui a fait pousser des cris d'orfraie à certains bien-pensants", a-t-il relevé.

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