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Municipales à Marseille : le plus dur reste à faire

Samia Ghali et Patrick Mennucci. [ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP]

Sa victoire à la primaire PS de Marseille est sans appel.Mais celle qu’il espère obtenir en mars prochain pour conquérir la mairie s’annonce bien plus compliquée.

 

Car Patrick Mennucci, qui portera les couleurs du Parti socialiste aux prochaines élections municipales dans la deuxième ville de France, va devoir rassembler à gauche. Contrairement au premier tour, le scrutin de dimanche s’est certes déroulé dans une «grande régularité» et sans heurts, selon la Haute autorité pour les primaires. Mais la bataille de l’entre deux tours a laissé des traces, visibles dès la proclamation des résultats.

Surprise du premier tour, mais battue par Patrick Mennucci, la sénatrice Samia Ghali n’a pas enterré la hache de guerre malgré sa défaite. Restant de marbre lors des discours prononcés au siège de la fédération des Bouches-du-Rhône, elle avait affirmé à son QG que la victoire de Patrick Mennucci n’était pas celle «d’un seul homme, mais de cinq candidats plus le gouvernement».

Et parmi ses troupes, certains n’ont pas hésité à annoncer qu’ils voteraient volontiers pour Jean-Claude Gaudin, le maire UMP en place qui doit bientôt annoncer sa candidature, plutôt que pour le candidat socialiste désigné.

Une ambiance lourde que le PS a tenté d’alléger hier. Insistant sur la «forte légitimité» de Patrick Mennucci pour l’élection, le parti de la majorité voit en Samia Ghali un «atout décisif» pour ce combat.

 

Marseille : Mennucci prône un rapprochement avec Ghali

 

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