En direct
A suivre

Roms : Valls n'a "rien à corriger" à ses propos

Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, le 7 septembre 2013 à Evry [Martin Bureau / AFP/Archives] Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, le 7 septembre 2013 à Evry [Martin Bureau / AFP/Archives]

Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a estimé mercredi matin qu'il n'avait "rien à corriger" à ses propos de la veille sur les Roms qui, selon lui, ne sont qu'une minorité à vouloir s'intégrer en France.

"Je n'ai rien à corriger, mes propos ne choquent que ceux qui ne connaissent pas le dossier", a-t-il déclaré sur RMC-BFMTV, alors qu'Arnaud Montebourg avait jugé mardi que les propos de Manuel Valls étaient "excessifs" et méritaient d'être "corrigés".

"Je ne vais pas polémiquer avec un membre du gouvernement", a ajouté Manuel Valls, dont les déclarations sur les Roms ont semé le trouble au sein même du Parti socialiste.

"La majorité (des Roms) doit être reconduite à la frontière", a continué Manuel Valls. "Nous ne sommes pas là pour accueillir ces populations", a-t-il martelé.

Selon lui, les campements roms "posent des problèmes majeurs" à leurs occupants "et aux riverains". Il faut les démanteler dès lors qu'il y "une décision de justice" et "une situation sanitaire et sécuritaire inacceptable".

Sur France Inter, Manuel Valls avait jugé mardi "illusoire de penser qu'on règlera le problème des populations roms à travers uniquement l'insertion". Il avait aussi évoqué leurs "modes de vie extrêmement différents des nôtres et qui sont évidemment en confrontation" avec les populations locales.

 

Le "Top 10" des déclarations de politiques sur les Roms

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités