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Présidence UMP : Wauquiez veut reporter le vote après 2014

Laurent Wauquiez, le 3 avril 2013 à Paris [Kenzo Tribouillard / AFP/Archives] Laurent Wauquiez, le 3 avril 2013 à Paris [Kenzo Tribouillard / AFP/Archives]

Laurent Wauquiez, vice-président de l'UMP, a suggéré dimanche de reporter le nouveau vote prévu pour la présidence du parti après les échéances électorales de 2014, tandis qu'Alain Juppé a souhaité que la décision vienne des militants.

"On a des échéances qui sont les échéances des municipales, on a les échéances des européennes, je pense qu'il faut d'abord se concentrer là-dessus et ensuite tranquillement organiser des élections, après ces échéances", a déclaré M. Wauquiez, député UMP de Haute-Loire, invité de la Radio de la communauté juive (RCJ).

Pour lui, "ce qui est évident, c'est que les militants et les Français considèrent, et je pense qu'ils ont raison, que dans la période actuelle cette élection n'est pas notre priorité pour l'instant".

Le 8 mars, dans une interview au jdd.fr, Laurent Wauquiez, avait jugé "indispensable" qu'une nouvelle élection du président de l'UMP ait lieu en septembre, conformément à l'accord de sortie de crise conclu en décembre 2012 entre fillonistes et copéistes.

"Il est indispensable qu'il y ait une nouvelle élection pour laver ce qu'il s'est passé", avait alors affirmé ce soutien de François Fillon et chef de file de la Droite sociale au sein de l'UMP.

Le 24 avril, le président de l'UMP Jean-François Copé, dont l'élection avait été très contestée en novembre conduisant à une crise profonde d'un mois, et son rival François Fillon se sont mis d'accord sur les modalités d'une primaire au sein du parti pour l'élection présidentielle de 2017. Au fil des semaines, l'élection interne pour le poste de président est passée progressivement au second plan, de nombreuses voix dans le parti redoutant même la perspective d'un nouvel affrontement fratricide.

Interrogé dans Le Monde daté de dimanche-lundi, l'ancien Premier ministre Alain Juppé estime que "c'est aux adhérents de décider" s'il faut ou non un nouveau vote en septembre, même si MM. Fillon et Copé s'entendent pour y renoncer. Un avis qui rejoint celui exprimé par Bernard Accoyer la semaine dernière.

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