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Mort de Stéphane Hessel : le PS lui rend un vibrant hommage

Stéphane Hessel et Martine Aubry le 10 mars 2011 à Lille [Denis Charlet / AFP/Archives] Stéphane Hessel et Martine Aubry le 10 mars 2011 à Lille [Denis Charlet / AFP/Archives]

Le Parti socialiste - via son premier secrétaire Harlem Désir et celle qui l'avait précédé Martine Aubry - a rendu un vibrant hommage mercredi à Stéphane Hessel, qui avait participé à son dernier congrès.

"C'est l'ensemble de notre pays qui est endeuillé : par ses combats et ses valeurs, Stéphane Hessel incarnait une part de l'âme universaliste de la France", écrit le numéro un socialiste dans un communiqué.

"Notre pays perd aujourd'hui un inlassable militant du progrès et un grand humaniste. De la Résistance aux Nations Unies, dans l'action diplomatique comme dans le mouvement social, il aura dédié toute sa vie à la fraternité entre les hommes et entre les peuples. Il n'aura eu de cesse de porter les idéaux du Conseil National de la Résistance", ajoute M. Désir.

Selon l'eurodéputé, "il a porté sa foi en l'Homme à travers les ténèbres du siècle passé, sa voix doit continuer de nous guider dans le siècle à venir", "son cri d'indignation, de révolte contre l'injustice, de refus que la loi du fort soit imposée au faible, doit continuer de résonner dans nos consciences".

Dans un communiqué, la maire de Lille et ex-première secrétaire du PS fait part de son "immense tristesse" à la mort de ce "défenseur acharné des droits de l'Homme. C'était une voix qui réveille, qui bouscule, qui réchauffe. Une voix qui nous manquera terriblement. Celle d'un éveilleur de consciences qui n'a jamais cédé devant la violence et la dureté des temps, devant la facilité, et a toujours su rappeler l'essentiel: les raisons d'être un homme".

"C'était aussi un sourire, lumineux et bienveillant", dit l'ancienne patronne du PS de celui qui était "un grand ami, depuis longtemps. Un ami dont l'enthousiasme et la force m'ont toujours nourrie, un homme simple et vrai, tout simplement humain".

Stéphane Hessel avait soutenu le candidat Hollande en 2012, et en octobre il avait prêté son nom à une des motions défendues au congrès du Parti socialiste à Toulouse. Il avait souligné dès le départ qu'il ne souhaitait aucune responsabilité au sein du parti, mais cette motion intitulée "Plus loin plus vite" avait obtenu le score surprise de 11,9%, se classant troisième dans le vote des militants derrière les motions Désir (majoritaire) et Maurel.

Cette motion prônait neuf mesures "pour éviter la récession et sortir du piège de l'austérité", parmi lesquelles la création d'un impôt européen sur les dividendes.

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