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Désir (PS) : "ne pas en rajouter" sur la fiscalité

Harlem Désir le 7 février 2013 à Brest [Fred Tanneau / AFP/Archives] Harlem Désir le 7 février 2013 à Brest [Fred Tanneau / AFP/Archives]

Harlem Désir, premier secrétaire du PS, interrogé lundi sur de futures hausses d'impôt, a estimé qu'il ne fallait pas "en rajouter" sur le plan de la fiscalité.

Sur RTL, l'eurodéputé a déclaré: "Ma position, c'est que sur le plan de la fiscalité, il ne faut pas en rajouter. Il y a des réductions de dépenses, des efforts à faire dans toutes les administrations".

"Je crois qu'il faut faire davantage d'efforts sur les dépenses, sans mettre en cause l'investissement, et ne pas rajouter de nouveaux prélèvements", a-t-il insisté.

Le chef de l'Etat François Hollande a déclaré samedi: "à l'avenir, dès 2014, c'est d'abord par des économies et subsidiairement par des prélèvements supplémentaires que nous devrons atteindre nos objectifs" économiques de réduction des déficits.

Harlem Désir a également expliqué lundi que Vincent Peillon, en parlant de vacances d'été raccourcies à six semaines, avait simplement ouvert "une piste" de réflexion. Comme RTL lui demandait si le ministre de l'Education n'avait pas fait une gaffe, l'eurodéputé a répondu: "Non, Vincent Peillon a voulu indiquer qu'une réflexion pourrait être ouverte en 2015, à partir de 2015".

"Mais la réforme des rythmes scolaires dont il est question, c'est celle de la semaine, celle de la journée, celle des quatre jours et demi", a relevé M. Désir. "Il s'agit d'une piste de réflexion pour l'avenir, il n'y a aucune décision dans ce domaine", a-t-il insisté. "On a toujours le droit d'ouvrir des réflexions, on ne doit pas être fermé", a encore dit le Premier secrétaire.

M. Peillon a préconisé dimanche une réduction des vacances d'été à six semaines réparties en deux zones, Matignon faisant savoir dans la foulée que cette piste n'était pas à l'ordre du jour, mais "sera peut-être évoquée après 2015".

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