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Kosciusko-Morizet : les allocations familiales "pas un instrument de répartition"

Nathalie Kosciusko-Morize le 15 février 2013 à Paris [Guillaume Baptiste / AFP] Nathalie Kosciusko-Morize le 15 février 2013 à Paris [Guillaume Baptiste / AFP]

L'ex-ministre UMP Nathalie Kosciusko-Morizet, interrogée lundi sur l'éventualité d'une fiscalisation des allocations familiales, a jugé qu'il y avait "de meilleurs moyens de faire" car ces versements "ne sont pas un instrument de répartition" de revenus.

Sur France Inter, la députée et candidate aux primaires UMP à Paris a déclaré: "je crois qu'il ne faut pas mélanger les instruments. Les allocations familiales ne sont pas un instrument de répartition", elles "ne servent pas à rétablir l'équilibre et la justice entre des personnes qui ont plus ou moins de revenus. Ca sert, à niveau de revenus équivalent, à donner un avantage à ceux qui ont des enfants, parce que ça coûte de l'argent d'élever des enfants et que c'est un investissement pour l'avenir".

"Quand on veut faire d'un instrument de politique familiale un instrument de justice fiscale, on passe à côté de ses objectifs", "il y a de meilleurs moyens de faire", a estime la députée-maire de Longjumeau (Essonne).

Interrogée aussi sur des diminutions de dotations aux collectivités, elle a répondu : "quand on ne fait pas d'efforts, on finit par faire des sacrifices".

"Oui bien sûr, on dépense aujourd'hui trop en france", mais "ce qu'il faut, c'est faire des réforme structurelles, pas couper par petits bouts dans tous les coins", a-t-elle dit.

NKM a regretté à cet égard l'abrogation par la nouvelle majorité de la loi créant le conseiller territorial (un seul élu qui devait cumuler les fonctions du conseiller régional et du conseiller départemental, ndlr) qui permettait de "supprimer 2.500 élus" et de définir les missions de chaque échelon territorial.

Le premier président de la Cour des comptes, Didier Migaud, a jugé dimanche que fiscaliser les prestations familiales pouvait être une piste pour augmenter les recettes de l'Etat. D'après le Journal du Dimanche, c'est un des scénarios sur lequel travaille le gouvernement.

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