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Mali : Washington mettra à disposition de la France des avions de transport

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton le 17 janvier 2013 à Washington La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton le 17 janvier 2013 à Washington [Saul Loeb / AFP]

Les Etats-Unis ont accepté jeudi de mettre à disposition de la France des avions de transport pour appuyer son intervention au Mali, mais s'interrogeaient toujours sur une requête concernant le ravitaillement en vol, ont indiqué des responsables militaires américains.

"Nous avons accepté d'aider les Français pour le transport aérien", a affirmé l'un deux à l'AFP.

Un autre responsable militaire a précisé que le commandement chargé du transport (Transcom), le commandement chargé de l'Afrique (Africom) travaillaient maintenant sur les détails opérationnels avec la France.

"Nous soutenons l'opération française au Mali avec des renseignements et du transport aérien", avait plus tôt dans la journée rappelé la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton.

Dès le lancement de son opération visant à aider l'armée malienne à repousser l'avancée des islamistes vers le Sud encore sous contrôle du gouvernement de Bamako, Paris a demandé à Washington d'apporter un soutien en matière de renseignement, de transport aérien et de ravitaillement en vol.

La Maison Blanche, qui a dit partager "l'objectif français d'empêcher des terroristes de bénéficier d'un sanctuaire dans la région", a rapidement mis à disposition de Paris des renseignements. Aucun détail n'a été fourni sur l'origine de ses renseignements --satellites espion et/ou drones d'observation.

S'agissant du transport de matériels pour le compte des forces françaises et du ravitaillement en vol des avions tricolores, le Pentagone et le département d'Etat doivent s'assurer du cadre juridique d'une telle opération afin de ne violer aucune loi américaine. C'est ce qui explique le temps mis pour avaliser formellement la requête concernant le transport aérien et le fait que celle concernant le ravitaillement en vol soit encore à l'étude, a expliqué un responsable militaire.

Interrogé sur ce point mercredi lors d'un déplacement à Rome, le chef du Pentagone Leon Panetta a préféré en rire: "Dès que je me retourne, je fais face à un groupe de juristes".

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