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Ces 10 personnalités UMP révélées par la crise

Au siège de l'UMP[KENZO TRIBOUILLARD / AFP]

Elles étaient jusque-là méconnues voire inconnues du grand public. La crise de l'UMP a fait accéder ces personnalités à la notoriété. Pas dans les meilleures conditions.

 

> Patrice Gélard

CV : Sénateur de Seine-Maritime, maire de Sainte-Adresse (Seine-Maritime), président de la Commission d'organisation et de contrôle des opérations électorales (COCOE) de l'UMP.

Position : Neutre

 (AFP Archives)

Sans aucun doute la plus grande révélation de la saga UMP. Le lendemain de l'élection, le président de la désormais fameuse COCOE devient l'objet tous les regards. C'est à ce professeur de droit constitutionnel, spécialiste de l'Union soviétique, que revient la tâche de sauver l'UMP en annonçant son l'identité de son président. Verdict : Jean-François Copé. Mais le feuilleton est relancé lorsque Patrice Gélard reconnaît lui-même, en tant qu'invité du JT de France 2, avoir oublié de compter les circonscriptions d'outre-mer.

 

> Michèle Tabarot 

CV : Députée de la 9e circonscription des Alpes-Maritimes, maire du Cannet (Alpes-maritimes), conseillère régionale de PACA

Position : pro-Copé

 (AFP Archives)

Nouvelle secrétaire générale de l'UMP, c'est l'étoile-montante de l'UMP de Jean-François Copé. C'est elle, la première qui a dénoncé des fraudes à Nice, avant même la fin du vote le 18 novembre. Elle encore qui le 28 novembre, après l'expiration de l'ultimatum lancé à François Fillon, a pris acte de la "fin des négociations".

 

> Lionel Tardy

CV : Député de la 2e circonscription de Haute-Savoie

Position : pro-Fillon

 (Assemblée nationale)

Informaticien de profession et donc très actif sur Twitter, où il se moque par exemple de Jérôme Lavrilleux et sa conférence de presse, Lionel Tardy soutient François Fillon et le fait savoir. Notamment en évoquant un risque de scission de l'UMP. Depuis la fin de la semaine dernière, il  brandit cette menace dans les couloirs de l'Assemblée Nationale. Il a rejoint le R-UMP.

 

> Sébastien Huygue

CV : Député de la 5e circonscription du Nord

Position : pro-Copé

(Assemblée nationale)

Franc-tireur de Jean-François Copé. Très actif dans la salle des quatre colonnes de l'Assemblée nationale, il est omniprésent sur les chaînes d'info en continu. Sur i>Télé, il juge ainsi "ridicule" la création du groupe parlementaire filloniste, le R-UMP. Et dans les colonnes du Monde, il a des mots durs envers François Fillon, qu'il qualifie d'"agresseur". Quant à Eric Ciotti, Valérie Pécresse et Laurent Wauquiez, piliers de la garde rapprochée de l'ex Premier ministre, ce sont "trois énervés, trois excités".

 

> Jérôme Lavrilleux

CV : Conseiller général de l'Aisne, directeur de cabinet de Jean-François Copé.

Position : pro-Copé

 (AFP Archives)

C'est l'homme de Jean-François Copé à la COCOE. Il a été propulsé en pleine lumière au momemnt où on l'attendait le moins, juste après la contre-attaque des fillonistes, qui accusaient la COCOE d'avoir oublié de compter les voix des circonscriptions d'outre-mer. Dans une conférence de presse animée, Jérôme Lavrilleux réplique avec vigueur. Documents à l'appui, il met en cause des irrégularités dans les bureaux de vote des Alpes-Maritimes. Le pro-Fillon, Eric Ciotti, directement visé, annonce dans la foulée qu'il va porter plainte contre ses allégations. En octobre, il avait été décoré de l'ordre national du mérite par Nicolas Sarkozy.

 

> Dominique Dord

CV : Député de la 1re circonscription de Savoie, maire d'Aix-les-Bains (Savoie), ancien trésorier de l'UMP

Position : pro-Fillon

 (AFP Archives)

Le trésorier de l'UMP avait remplacé Eric Woerth à ce poste sensible en 2010. Il est entré dans le feuilleton de l'UMP avec fracas, le lundi 26 novembre, jour de sa démission. Et pour cause, il explique que le camp Copé a abusé de sa situation au sein du parti pour faire camapgne et a utilisé ses moyens financiers :  "Je me refuse à cautionner la mascarade qui se joue actuellement", ajoute-t-il.

 

> Valérie Rosso-Debord

CV : Députée de la 3e circonscription de Meurthe-et-Moselle

Position : pro-Copé

 (AFP Archives)

Jamais avare d'un bon mot, cette pro-Copé fait front sur le terrain des chaînes d'info. Après la contre-attaque filloniste relative aux circonscriptions oubliées, elle dénonce ainsi un "putsch médiatique". Elle qualifie ensuite de "chantage" la création d'un groupe filloniste, le R-UMP, à l'Assemblée.

 

> Yannick Paternotte 

CV : Maire de Sannois (Val d'Oise), ancien député.

Position : pro-Copé

 (Assemblée nationale)

C'est le président controversé de la Commission nationale des recours de l'UMP que François Fillon finit par saisir, à la demande d'Alain Juppé. Controversé, car Alain Juppé a préalablement demandé le retrait des membres de cette commission ayant déjà pris position. Yannick Paternotte, qui est ouvertement pro-Copé, refuse de se démettre. Lundi 26 novembre, après le recomptage des voix par la Commission des recours, il annonce à nouveau la victoire de Jean-François Copé, qui se déclare ensuite vainqueur pour la troisième fois. 

 

> Jérôme Chartier 

CV : Député de la 7e circonscription du Val-d'Oise, Maire de Domont (Val-d'Oise)

Position : pro-Fillon

 (AFP Archives)

Proche de François Fillon, c'est le nouveau chouchou des chaînes d'info. Et pour cause, il a été porte-parole de la campagne de François Fillon et c'est encore par lui que passe la parole de l'ancien Premier ministre. Il est donc en première ligne quand il faut organiser des conférences de presse pour réagir aux dernières déclarations du clan Copé, ou pour rendre compte des dernières "rencontres au sommet".

 

> Edouard Courtial

CV : Député de la 7e circonscription de l'Oise, Maire d'Agnetz (Oise).

Position : pro-Copé

 (AFP Archives)

Découvert le soir de l'élection. Sur Twitter, il devient "l'homme inamovible" des discours victorieux de Jean-François Copé. Avant ou après que la COCOE l'ait déclaré vainqueur, on remarque toujours le même homme à la gauche de Jean-François Copé : Edouard Courtial. S'il est inconnu du grand public il a été secrétaire d'Etat chargés des Français de l'étranger dans le gouvernement Fillon.

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