Henri Guaino, ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, veut à son tour se lancer dans la course à la présidence de l'UMP, au nom du "gaullisme".
Dans une interview au Figaro à paraître mardi, le député des Yvelines affirme être candidat. "C'est une décision qui ne se prend pas à la légère. Je n'avais pas au départ, l'intention de me lancer dans cette aventure. C'est la tournure qu'a prise le débat qui m'a poussé à prendre cette décision. Il y a dans cette histoire écrite d'avance quelque chose qui ne correspond pas à ma conception de la politique", explique Henri Guaino.
"Le débat à l'UMP ne peut se résoudre à cete affrontement dans lequel beaucoup d'adhérents, et moi le premier, ne se retrouvent pas. A-t-on jamaus vu une élection où seuls deux candidats auraient le droit de se présenter ? ", interroge-t-il en allusion au duel Copé-Fillon.
Dans les raisons qu'il avance pour sa candidature, il se montre très sévère avec le favori des sondages -auprès des sympathisants- François Fillon, ancien séguiniste comme lui et avec lequel il entretient des relations difficiles. Ainsi, comme Le Figaro lui fait observer qu'il occupe le même créneau, celui de gaulliste social, il lâche: "Si je retrouvais ma conception du gaullisme ou du séguinisme dans l'un des candidats, je ne me présenterais pas". "Moi je veux qu'à l'UMP, on soit fier d'être gaulliste, je veux incarner cette fierté".
Henri Guaino doit désormais se lancer rapidement dans la chasse au parrainages auprès des adhérents (il en faut près de 8.000) pour accéder à la compétition. Sur LCI, alors qu'on lui faisait remarquer que la barre serait extrêmement difficile à atteindre en seulement 15 jours, il a balayé cette difficulté soulignant : "Le 18 juin (1940), le général de Gaulle ne s'est pas demandé s'il y avait beaucoup de monde avec lui !".
Lire aussi sur DirectMatin.fr :