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François Bayrou : "nous avons les moyens de nous en sortir"

Le candidat centriste François Bayrou a adressé mardi aux chefs d'entreprises un message d'optimisme sur la sortie de crise expliquant que la France avait les moyens de s'en sortir si elle faisait preuve de "lucidité et de volonté".[AFP]

Le candidat centriste François Bayrou a adressé mardi aux chefs d'entreprises un message d'optimisme sur la sortie de crise expliquant que la France avait les moyens de s'en sortir si elle faisait preuve de "lucidité et de volonté".

"Nous avons les moyens de nous en sortir si nous avons la lucidité et la volonté", a expliqué le président du MoDem lors d'un colloque sur "la compétitivité" organisé au Carrousel du Louvre par le Monde et l'AFEP (Association Française des entreprises privées).

Intervenant après François Hollande et avant Nicolas Sarkozy, François Bayrou a une nouvelle fois dénoncé l'attitude de ses deux concurrents dans la course à l'Elysée.

"C'est une campagne électorale surréaliste parce que les débats évitent soigneusement (les) problèmes brûlants qui se posent à notre pays. Je n'ai jamais connu un tel décalage", a-t-il déploré.

"François Hollande nous dit +élisez-moi, nous allons dépenser plus+ et Nicolas Sarkozy que les économies sont finies", a-t-il fait valoir. "Ceci est mensonger dans les deux cas", a-t-il ajouté en rappelant l'importance de la dette de la France et le déficit record de son commerce extérieur.

"Ceux qui nous disent que la crise vient d'ailleurs, des banques, de la finance internationale, de l'euro, des immigrés, de Schengen désignent des responsables éloignés, inidentifiables pour éviter de se remettre en question", a lancé le député béarnais, fustigeant "la crise du laxisme des Etats".

Le leader centriste a également jugé "dangereuse" la "dérive et la surenchère" fiscale à laquelle se livrent ses deux concurrents, citant le taux d'imposition de 75% proposé par François Hollande pour certains hauts revenus et la création d'un impôt pour les exilés fiscaux avancée par Nicolas Sarkozy. "On agite des chiffons rouges, des muletas", a-t-il dénoncé.

François Bayrou a rappelé quelques-unes de ses propositions pour défendre la compétitivité française: mettre les grandes entreprises et les PME en réseau, avoir une stratégie nationale de reconquête, développer des instruments de financement ou améliorer les relations sociales dans l'entreprise en développant la "co-responsabilité".

Il a également prôné la défense de l'image de marque du "produit en France" et le nécessaire soutien à la recherche et de l'innovation.

Interrogé par un chef d'entreprise sur la crise particulière de l'Outremer, François Bayrou s'est dit favorable "à l'expérimentation de zones franches réelles et globales en outremer".

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