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La Pussy Riot emprisonnée se dit en danger

Nadejda Tolokonnikova, le 25 septembre 2013 dans sa cellule à Partza [Ilya Shablinsky / AFP] Nadejda Tolokonnikova, le 25 septembre 2013 dans sa cellule à Partza [Ilya Shablinsky / AFP]

Nadejda Tolokonnikova, l'une des deux jeunes femmes emprisonnées du groupe contestataire russe Pussy Riot, dit craindre "pour sa vie" dans une lettre publiée samedi, où elle dénonce les "bourreaux" du système pénitentiaire russe.

"Je l'avoue, je crains pour ma vie. Car je ne sais pas ce que (...) vont décider de faire de moi les bourreaux des services pénitentiaires de Mordovie", la région russe où elle est incarcérée, écrit Nadejda Tolokonnikova dans cette lettre transmise par une avocate et publiée par plusieurs sites d'opposition.

Nadejda Tolokonnikova a écrit cette lettre vendredi au camp de travail n°14 de Mordovie, où elle a repris une grève de la faim après y avoir été ramenée selon elle de force à l'issue de deux semaines d'hospitalisation.

La jeune femme avait effectué une grève de la faim en septembre et dénoncé des menaces de mort à son encontre ainsi que des conditions de détention proches de "l'esclavage", avant d'être hospitalisée en raison de son état de santé.

Elle réclamait d'être transférée dans un autre camp.

L'administration pénitentiaire russe a indiqué vendredi qu'elle serait transférée dans un autre camp et que ses proches en seraient informés selon la loi dans les 10 jours. Nadejda Tolokonnikova ne fait pas référence, dans sa lettre manuscrite de cinq pages, à cette information dont elle n'était donc apparemment pas informée.

Tolokonnikova, 23 ans, purge avec une autre jeune femme, comme elle mère d'un enfant en bas âge, une peine de deux ans de camp pour avoir chanté début 2012 une "prière punk" contre le président russe Vladimir Poutine dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou.

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