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JO 2024 : qu’est-ce que les «Jeux de l’amitié» organisés par la Russie pour concurrencer la compétition ?

A l’instar des traditionnels Jeux olympiques, les «Jeux de l’amitié» prévoient une édition en été, mais aussi en hiver. [NATALIA KOLESNIKOVA / AFP]

La Russie prévoit le lancement des «Jeux de l’amitié» en septembre prochain, pour concurrencer les Jeux olympiques. Une volonté de «politiser le sport», a fustigé le Comité International Olympique (CIO) ce mardi 19 mars, dans un communiqué.

La tension ne cesse de croître autour des JO de Paris 2024. Dans un communiqué en date de ce mardi, le Comité International Olympique (CIO) a accusé la Russie de vouloir «politiser le sport» en instaurant une compétition dans le pays, recopiant les principes mêmes des Jeux olympiques.

Les «Jeux de l’amitié» sont «une tentative cynique de la part de la Fédération de Russie de politiser le sport. La commission des athlètes du CIO, laquelle représente tous les athlètes olympiques du monde, s'oppose clairement à l'utilisation des athlètes à des fins de propagande politique», a affirmé le CIO dans son communiqué.

Des Jeux en été et en hiver

A l’instar des traditionnels Jeux olympiques, les «Jeux de l’amitié» prévoient une édition en été, mais aussi en hiver. Ainsi, la première édition des «Jeux de l'amitié d’été» devrait a priori se tenir à Moscou et Ekaterinbourg, en Russie, en septembre 2024, et les «Jeux de l'amitié d’hiver» à Sotchi, en Russie, en 2026.

Une ville loin d’être anodine, puisque la Russie avait accueilli les JO de 2014 à Sotchi, et à l’époque, le gouvernement russe avait été impliqué dans un programme de dopage organisé lors de la compétition, ainsi que dans la manipulation de données antidopage, a rappelé le CIO.

A noter que le CIO ne reproche pas aux Russes de vouloir créer une compétition pour concurrencer les JO dans son pays - d’autres compétitions multisports existent déjà tels que les Jeux du Commonwealth ou les Jeux de la Francophonie - mais de le faire via le biais d’une «offensive diplomatique très soutenue».

Pour rappel, le Comité international olympique autorise la Russie à participer aux JO de Paris uniquement sous bannière neutre et à condition qu'ils n'aient pas soutenu l'invasion russe de l’Ukraine.

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