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Gabriel Attal sur l‘affaire McKinsey : «la réforme de la haute fonction publique doit nous permettre d’avoir moins recours à des cabinets de conseil»

Invité de la matinale de CNEWS ce jeudi, Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, est revenu sur l'affaire McKinsey. «La réforme de la haute fonction publique doit nous permettre d’avoir moins recours à des cabinets de conseil», a-t-il estimé.

Cette réforme portée par le gouvernement depuis avril dernier, qui comprend notamment la suppression de l’ENA au profit de l’Institut national du service public (INSP), «permet d’être plus efficace sur ces sujets», a affirmé le porte-parole.

Elle vise notamment à supprimer les grands corps de la haute fonction publique, mais aussi à permettre plus de mobilité pour les fonctionnaires, et notamment à encourager les passages entre les secteurs publics et privés.

«La réforme qu’on a faite, c’est plus de mobilité pour permettre à des personnes qui ne font peut-être pas partie de la haute fonction publique de venir apporter leurs compétences et leur expertise. C’est attendu par les Français et c’est ce qui va nous permettre d’être plus efficace», a expliqué Gabriel Attal.

Ce mercredi, la ministre de la Transformation et de la Fonction publique, Amélie de Montchalin, ainsi qu’Olivier Dussopt, ministre des Comptes publics, ont tenu une conférence de presse pour répondre à la polémique McKinsey. L’État est accusé d’avoir eu recours à différents cabinets de conseil pendant la crise sanitaire, à hauteur de 890 millions d’euros en 2021. Le cabinet américain McKinsey, pourtant implanté en France, n’a cependant pas payé d’impôt en France depuis dix ans, selon un rapport du Sénat.

Amélie de Montchalin a réaffirmé ce mercredi que «les règles de la commande publique [ont été] strictement respectées» dans ce dossier. Olivier Dussopt a de son côté rappelé que «jamais les décisions ne sont prises par des consultants», mais bien par le gouvernement, et que les cabinets de conseil ne donnent que des expertises sur des points précis. «Nous ne nous sommes pas dessaisis de nos responsabilités», a ajouté Amélie de Montchalin.

Les ministres ont toutefois affirmé que des efforts étaient possibles dans la politique de recours aux cabinets de conseil, et ont annoncé que pour 2022, le gouvernement allait «réduire d'au moins 15% le recours aux prestations de conseil externe» pour privilégier les compétences internes.

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