L’Arabie Saoudite se lance dans le secteur aquacole afin de diversifier son économie en vue d’une transition vers une économie post-pétrolière.
Avec ce plan intitulé «Vision 2030», l’objectif est de multiplier par 5 la production du secteur aquacole saoudien d’ici à 2030. Etant l’un des secteurs avec le taux de croissance le plus élevé à l’échelle mondiale, l’aquaculture représente plus de 50% de l’approvisionnement mondial en fruits de mer.
Plusieurs entreprises vont intervenir dans ce cadre dont Neom, The Red Sea Development Company et National Aquaculture Group.
LE secteur aquacole en forte progression dans le royaume
Depuis quelques années, l’Arabie Saoudite connaît une forte progression dans le secteur aquacole. Selon le vice-ministre de l’Agriculture, Ahmed Aleyada, en 2015, le pays produisait 30.000 tonnes de denrées issues de ce secteur. En cinq années, la production a plus que triplé puisqu’elle a atteint la barre des 100.000 tonnes en 2020.
Avec le projet Vison 2030, le gouvernement saoudien espère dépasser les 600.000 tonnes de production issues de l’aquaculture. Avec cette forte croissance, le second objectif est de préserver l’écosystème de la Mer Rouge, voire le réparer.
«Notre objectif sera d’essayer d’élever des espèces locales pour aider à régénérer l’écosystème et fournir des fruits de mer originaires de la mer Rouge à nos clients», affirme le responsable saoudien cité par Arab News.
Avec l’augmentation de l’activité aquacole en Arabie Saoudite, c’est le secteur de l’emploi qui va être bénéficiaire puisque, selon les estimations, plus de 200.000 emplois directs et indirects vont être créés d’ici à 2030.