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Avalanche en Italie : le sauvetage de trois chiots redonne espoir

Le bilan de la catastrophe est actuellement de six morts et vingt-trois disparus.[HANDOUT / CNSAS / AFP]

La découverte de trois chiots vivants dans les décombres de l'hôtel dévasté par une avalanche a redonné lundi du courage aux secouristes.

«C'est un signe de vie important qui nous donne de l'espoir», a déclaré à la presse le pompier Fabio Jerman, après le sauvetage des trois boules de poils, des petits bergers des Abruzzes blancs. Dans un nouvel effort pour tenter de retrouver des survivants dans la structure ensevelie, cinq jours après le drame, les secouristes ont commencé à creuser de nouveaux goulots d'accès sous la neige et continuent leur course contre la montre.

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Vendredi, les secouristes avaient retrouvé neuf survivants, dont trois enfants, qui ont raconté avoir tenu 48 heures dans le noir, le froid et le silence, en mangeant de la neige pour apaiser leur soif. Mais les recherches avancent lentement, souvent à mains nues par crainte d'éboulements à l'intérieur du bâtiment que l'avalanche a frappé avec la force de 4.000 camions lancés à pleine vitesse, selon les estimations des gendarmes. Un radar spécial a été installé sur le versant de la montagne pour tenter de signaler à l'avance toute nouvelle avalanche.

Un drame inévitable ?

Le bilan de la catastrophe est actuellemment de six morts et vingt-trois disparus et lundi, l'Italie se demandait toujours si la catastrophe aurait pu être évitée. Une information judiciaire pour homicides involontaires a été ouverte dès jeudi afin d'établir d'éventuelles responsabilités. Mais l'enquête sur l'ouverture et la gestion de l'hôtel, la maintenance des accès à l'établissement et l'organisation des secours n'en est qu'à ses débuts.

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Ancien refuge, l'hôtel a ouvert en 1972 avant d'être transformé il y a 10 ans en un élégant établissement 4 étoiles. La zone n'était pas considérée comme à risque. Mais deux heures avant le drame, le directeur de l'hôtel avait demandé une intervention des autorités en décrivant dans un courriel une situation «préoccupante» : 2 mètres de neige autour de l'hôtel, l'électricité et le téléphone coupés, des clients terrorisés par les secousses sismiques de la matinée... 

Mais le courriel ne parle pas d'un risque d'avalanche, et ce jour-là, les autorités étaient dépassées dans toute la région : des centaines de personnes coupées du monde à cause de chutes de neige historiques, des trains bloqués, des dizaines de milliers de foyers sans électricité... et quatre secousses sismiques de magnitude supérieure à 5.

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