Seize personnes ont été tuées dans l'accident d'un car transportant des adolescents hongrois. Le drame est survenu vendredi soir sur une autoroute du nord de l'Italie, selon les pompiers locaux.
Ce bilan devrait être définitif, ont-ils précisé à l'AFP. Un bilan précédent faisait état de sept morts. Trente-six personnes blessées ont pu sortir de l'autocar et ont été transportées dans des hôpitaux. L'héroïsme d'un professeur semble avoir évité un bilan encore plus lourd.
«Ceux qui étaient assis à l'arrière du bus se sont sauvés en brisant les vitres, dans les cris et la panique. Un professeur d'éducation physique a sauvé beaucoup de ceux qui étaient à bord en retournant dans le bus. Il est hospitalisé avec de graves brûlures au dos», a déclaré Judit Timaffy, consule de Hongrie qui s'est rendue sur place.
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Il y avait cinquante-six personnes à bord, dont deux chauffeurs et un groupe d'adolescents hongrois âgés de 14 à 16 ans. Des élèves d'un lycée de Budapest accompagnés de quelques parents et professeurs, qui rentraient en Hongrie après un voyage scolaire en montagne en France. Outre les seize morts, le gouvernement hongrois a évoqué un passager grièvement blessé et placé en coma artificiel, deux blessés très graves, dix blessés graves, treize blessés légers et douze passagers en bonne santé, actuellement soutenus par un psychologue dans un hôtel.
Temps de deuil
Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto, s'est exprimé à la télévision, la voix nouée de larmes : «Ce sont des enfants, c'est le plus dur, tout le monde pense aux siens. Mais naturellement le gouvernement hongrois fait et fera tout le nécessaire pour apaiser la douleur des familles».
Viktor Orban, a également pris la parole. «La perte de nos enfants, de vies jeunes, est le plus grand drame de toutes familles, communautés ou nations (...). En ce temps de deuil, je suis, par la prière, au côté des familles et des proches touchés par cette tragédie», a annoncé, dans une déclaration transmise par l'agence hongroise MTI, le premier ministre hongrois.
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Le car a pris feu après avoir violemment heurté un pylône à une sortie de l'autoroute de Vérone (nord de l'Italie). Le chauffeur français du bus pourrait figurer parmi les victimes, ainsi que sa famille, ajoute l'agence italienne Agi. «Le bus allait à une vitesse assez soutenue et nous n'avons pas vu de traces de freinage», a expliqué le directeur de la police routière de Vérone, Girolamo Lacquaniti. La police routière a déjà effectué des relevés sur place et a commencé à examiner les images des caméras de surveillance de l'autoroute, mais «il est encore trop tôt pour déterminer la cause de cette tragédie», selon M. Lacquaniti.
Selon les premiers éléments de l'enquête, aucun autre véhicule n'a été impliqué et l'accident est probablement dû à une défaillance mécanique ou humaine, un malaise ou un endormissement du chauffeur. Reste aux secours la lourde tâche d’analyser la carcasse carbonisée du véhicule pour valider cette hypothése.