Après la destruction du plus grand hôpital d’Alep-Est (Syrie) par des bombardements imputés au régime en place et la Russie, les Etats-Unis ont fait savoir lundi qu’ils suspendaient leurs pourparlers avec Moscou sur le cessez-le-feu en Syrie.
Washington déplore en effet que la trêve prévue par l’accord américano-russe du 9 septembre, n’ait pas été respectée par Bachar el-Assad et son allié Vladimir Poutine. «La Russie et le régime syrien ont choisi de poursuivre une voie militaire » a constaté la Maison-Blanche rappelant que Moscou n’avait pas « réussi à respecter ses propres engagements ».
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Un ras-le-bol américain également incarné par les déclarations du porte-parole de Barack Obama. « Tout le monde est à bout de patience » a reconnu Josh Earnest. La diplomatie russe a laconiquement annoncé « regretter » cette décision. Néanmoins, les deux pays vont continuer à échanger des informations à travers le mécanisme de « deconfliction » visant à éviter un incident entre leurs avions respectifs, ont indiqué lundi le département d'Etat et le Pentagone.
Lancée le 22 septembre, la campagne militaire d’Alep, essentiellement menée à coups de frappes aériennes, a permis aux forces d’el-Assad de reprendre plusieurs secteurs de la ville détenus par les rebelles. On estime à au moins 220 le nombre de tués dans ces bombardements.