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Le bus chinois qui enjambe les routes très critiqué

Les médias locaux semblent aujourd’hui plutôt perplexes sur la viabilité de l’engin.[Capture d'écran]

Encensé lors de son premier essai effectué la semaine dernière, le bus qui enjambe les routes est désormais la cible de nombreuses critiques émanant de la presse chinoise.

Les médias locaux semblent aujourd’hui plutôt perplexes sur la viabilité de l’engin, développé par la société TEB Tech. Notamment en raison de ses mensurations. D’une hauteur de 4,8 mètres, le véhicule ne pourrait ainsi pas passer sous tous les ponts, tandis que l’espace sous la cabine et permettant aux autres voitures de passer, de l’ordre de 2,1 mètres, serait insuffisant. Son poids, couplé à celui des passagers, l'empêcherait par ailleurs de circuler sur toutes les routes.

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Moyen de transport réel ou illusion ? 

Les promesses faites par la société quant aux performances de ce nouveau type de transports en commun ne seraient par ailleurs pas tenues. Lors des premiers tests effectués, l’engin s’est ainsi déplacé à une vitesse très lente, bien loin des 40 à 50 km/h annoncés par la firme. De plus, alors que le déploiement du TEB est attendu pour 2017, un seul véhicule n’a été identifié par un média local, sur le site d’essais de l’entreprise. Une découverte qui laisse à penser que cette innovation ne pourrait être qu’une illusion.

D’autant que d’autres interrogations, financières cette fois, ont été soulevées. Le concepteur du projet, TEB Tech appartiendrait ainsi à 90% à Bai Danqing, fondateur de la firme de crédit en ligne Hua Yingkailai, placée sous haute surveillance en 2015 par une commission spéciale. Et la presse locale suggère que le projet aurait surtout pour but de récolter des fonds en faisant miroiter un très haut retour sur investissement.

La société, qui n’aurait pas eu les licences pour tester sa technologie, a rejeté les accusations portées à son encontre. Ses responsables ont indiqué que le projet était toujours d’actualité, rappelant que l’engin était toujours en phase de test, et donc susceptible de subir des modifications. La société n’a toutefois pas souhaité faire de commentaires au sujet des soupçons de montage financiers douteux.

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