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EgyptAir : les recherches sous-marines débuteront "dans les prochains jours"

Une capture d'écran montre un navire cherchant des débris du vol MS804 en Méditerranée le 21 mai 2016 [HO / Egyptian military spokesperson's facebook page/AFP/Archives] Les raisons du crash sont toujours inconnues. [HO / Egyptian military spokesperson's facebook page/AFP/Archives]

Les recherches sous-marines pour localiser l'épave et les boîtes noires de l'Airbus A320 d'EgyptAir, qui a disparu jeudi dernier au large des côtes égyptiennes avec 66 personnes à bord, vont débuter "dans les prochains jours", a annoncé le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) jeudi.

"Une campagne de recherches sous-marines va débuter dans les prochains jours par l'arrivée sur la zone de l'accident du bâtiment hydrographique +Laplace+ de la Marine française", indique le BEA, qui participe à l'enquête aux côtés des autorités égyptiennes, dans un communiqué. Deux enquêteurs du BEA se trouvent à bord du navire, qui a appareillé ce jeudi de Porto Vecchio (Corse).

Système de localisation des boîtes noires

Le navire est équipé d'un système spécialisé pour localiser les balises des boîtes noires, précise-t-il. Il s'agit de trois Detector 6000 de la société française Alseamar, un "système immergé pour écouter et localiser le signal des balises des enregistreurs de vol". Le BEA précise que ce sont les autorités égyptiennes, en charge de l'enquête de sécurité, "qui pilotent ces opérations de recherches sous-marines", avec son assistance technique.

Par ailleurs, des discussions sont encore en cours pour compléter cette opération avec un second navire équipé d'un robot sous-marin d’exploration et de moyens de relevage adaptés à la grande profondeur de cette zone de recherche, estimée à 3.000 mètres.

A lire aussi : EgyptAir : de la fumée détectée dans l'avion avant le crash

Le vol MS804 reliant Paris au Caire est tombé pour une raison encore indéterminée jeudi dernier entre la Crète et la côte nord de l'Egypte avec 66 personnes à bord, dont 30 Egyptiens et 15 Français, après avoir soudainement disparu des écrans radar. Une semaine après le drame, les autorités cherchent toujours à déterminer les causes du crash.

La France a déjà dépêché dans la zone présumée du crash un patrouilleur de haute mer, qui est arrivé sur place lundi en fin de matinée. Selon la Marine française, la priorité est actuellement à la recherche d'éléments en surface.

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