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EgyptAir : des prélèvements d'ADN pour identifier les victimes

Les recherches des boîtes noires se poursuivaient par ailleurs. [HO / EGYPTIAN MILITARY SPOKESPERSON'S FACEBOOK PAGE / AFP]

Les médecins légistes égyptiens ont prélevé mardi l'ADN de proches des victimes du vol Paris-Le Caire d'EgyptAir afin de tenter d'identifier les membres humains repêchés depuis que l'avion s'est abîmé en Méditerranée, a indiqué la compagnie aérienne.

Le vol MS804 est tombé pour une raison encore indéterminée jeudi entre la Crète et la côte nord de l'Egypte avec 66 personnes à bord, dont 30 Egyptiens et 15 Français, après avoir soudainement disparu des écrans radar. "Des membres humains sont arrivés à la morgue au Caire, dimanche et lundi", a indiqué à l'AFP le président d'EgyptAir Safwat Mossalem. "Des prélèvements ADN ont été effectués avec les familles des victimes pour déterminer l'identité" des victimes, précise un communiqué de la compagnie. 

Causes toujours inconnues

Cinq jours après le drame, les autorités cherchent toujours à déterminer les causes du crash et à trancher entre l'hypothèse de l'acte criminel ou "terroriste" et l'accident dû à une avarie. L'examen de la carlingue ou des boîtes noires, si elles sont retrouvées, permettra peut-être d'en savoir plus.

L'institut médico-légal a par ailleurs démenti des informations publiées mardi par des médias selon lesquelles l'analyse des parties de corps repêchées montraient qu'il y avait eu une explosion. Le directeur de l'institut Hicham Abdel-Hamid a affirmé que ces informations "n'étaient pas avérées", n'y voyant "que des hypothèses, qui n'émanent pas de l'institut", selon un communiqué publié par le site internet du quotidien étatique Al-Ahram.

A lire aussi : EgyptAir : de la fumée détectée dans l'avion avant le crash

Des experts et des sources proches de l'enquête ont assuré à l'AFP que les informations publiées dans la presse ne permettaient en aucun cas de tirer une quelconque conclusion sur les causes du crash. "Dans un avion qui tombe, il y a forcément une explosion à un moment ou un autre, qui réduit l'appareil en pièces, que ce soit en l'air --le résultat d'une explosion due à une avarie ou un acte criminel--, ou quand l'appareil touche la mer, après une chute de 11 km de haut comme pour l'EgyptAir", a commenté une de ces sources. "Cela ne fait pas avancer l'enquête, à moins qu'on ne trouve une trace d'explosif, ce qui n'est pas le cas à ce stade", selon cette source. "Aucune trace d'explosif n'a été décelée pour l'heure sur des débris ou des membres", a par ailleurs assuré une autre source.

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