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Syrie : le sort du président Assad est "une ligne rouge"

Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid al-Mouallem le 6 février 2016 à Damas [LOUAI BESHARA / AFP/Archives] Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid al-Mouallem le 6 février 2016 à Damas [LOUAI BESHARA / AFP/Archives]

Le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem a affirmé samedi que le sort du président Bachar al-Assad était une "ligne rouge" et que si l'opposition voulait en discuter lors des pourparlers de Genève prévus lundi, elle ferait mieux de ne pas venir.

"Nous ne négocierons avec personne qui veut discuter de la présidence. Bachar al-Assad est une ligne rouge et s'ils (l'opposition) veulent continuer avec cette position c'est mieux qu'ils ne viennent pas", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à Damas. A deux jours des pourparlers, le fossé entre le régime et l'opposition est immense.

Le Haut comité des négociations (HCN), rassemblant les groupes clés de l'opposition syrienne, insiste de son côté sur la "constitution d'un corps exécutif transitoire doté de tous les pouvoirs exécutifs" et dans lequel le président Bachar al-Assad "n'a pas sa place".

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