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Syrie : une rencontre quadripartite jeudi à Vienne

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry quitte le Capitole à l'issue d'une réunion sur la Syrie, le 27 octobre 2015 à Washington [Chip Somodevilla / Getty/AFP] Le secrétaire d'Etat américain John Kerry quitte le Capitole à l'issue d'une réunion sur la Syrie, le 27 octobre 2015 à Washington [Chip Somodevilla / Getty/AFP]

Les chefs de la diplomatie de la Russie, des États-Unis, de l'Arabie saoudite et de la Turquie vont discuter jeudi soir à Vienne du conflit syrien.

"Il y aura une rencontre quadripartite entre la Russie, les États-Unis, l'Arabie Saoudite et la Turquie demain soir (jeudi) à 19H00 (18H00 GMT) à Vienne au niveau des chefs de la diplomatie", a indiqué cette source à Moscou. Le Russe Sergueï Lavrov, l'Américain John Kerry, le Saoudien Adel al-Jubeir et le Turc Feridun Sinirlioglu pourraient être rejoints vendredi par leurs homologues iranien, égyptien, irakien et libanais, "invités par les États-Unis, si ces pays répondent présents", a ajouté cette source. Une première rencontre quadripartite s'était déroulée vendredi dernier dans un palace viennois pour évoquer les perspectives de règlement de la guerre civile syrienne.

Le secrétaire d'État américain John Kerry avait alors déclaré espérer qu'une nouvelle réunion internationale se tienne mais dans un format "plus large". Un des principaux enjeux de cette rencontre réside dans la participation de l'Iran, alliée du régime du président syrien Bachar al-Assad. M. Kerry avait alors précisé qu'il n'était pas question, en l'état, que l'Iran participe à ce rendez-vous diplomatique. Mais mardi, le département d'État avait infléchi sa position et annoncé que Téhéran pourrait prendre part aux pourparlers. "Nous nous attendons à ce que l'Iran soit invité à participer", avait indiqué le porte-parole du département d'État, John Kirby, évoquant un scénario qui représenterait un tournant diplomatique majeur face à une guerre qui a fait plus de 250.000 morts et des millions de déplacés depuis 2011.

Les responsables américains n'ont pas précisé qui transmettrait l'invitation à Téhéran, ni s'ils s'attendaient à ce que la République islamique l'accepte. Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avait lui souligné vendredi la nécessité d'élargir le format de la réunion à d'autres pays et évoqué les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, les acteurs régionaux comme l'Égypte, l'Iran, le Qatar ainsi que la Jordanie et les Émirats arabes unis.

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