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Les JO de Sotchi sont officiellement ouverts

La vasque olympique brûlera jusqu'au dernier jour des Jeux, le 23 février.[ALEXANDER NEMENOV / AFP]

L'ancien hockeyeur russe Vladislav Tretyak et l'ex-championne de patinage artistique Irina Rodnina ont allumé vendredi à Sotchi la vasque olympique qui brûlera jusqu'au dernier jour des Jeux, le 23 février.

 

Les deux anciens athlètes ont allumé la vasque environ trente minutes après que le président russe Vladimir Poutine a déclaré les Jeux ouverts.

Rodnina et Tretyak ont été les derniers porteurs de la flamme olympique, qui a permis d'allumer la vasque. Ils avaient été précédés par les plus illustres sportifs russes, comme la joueuse de tennis Maria Sharapova ou la perchiste Yelena Isinbayeva.

La cérémonie d'ouverture, qui a duré plus de 2 heures et 45 minutes, s'est achevée par un gigantesque feu d'artifice.

La cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques s'est achevée par un gigantesque feu d'artifice, à Sotchi le 7 février 2014 [Loic Venance / AFP]
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La cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques s'est achevée par un gigantesque feu d'artifice, à Sotchi le 7 février 2014

 

A peine la cérémonie avait-elle débuté que les préoccupations sur la sécurité des Jeux étaient relancées par une information des médias turcs rapportant qu'un passager d'un avion de la compagnie turque Pegas, parti d'Ukraine, aurait menacé de faire exploser une bombe si l'appareil ne prenait pas la direction de Sotchi. Le pirate de l'air a été interpellé par les forces spéciales après l'atterrissage de l'avion à Istanbul.

 

Les anneaux olympiques pendant la cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques d'hiver en Russie, à Sotchi le 7 février 2014 [Andrej Isakovic / AFP]
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Les anneaux olympiques pendant la cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques d'hiver en Russie, à Sotchi le 7 février 2014
 

La cérémonie a également été marquée par un petit incident technique lorsque seulement quatre des cinq flocons géants se sont transformés en anneaux olympiques, l'un d'eux ne s'étant pas ouvert.

La Russie est sous pression pour organiser ces Jeux les plus chers de l'histoire (50 milliards de dollars, 37 milliards d'euros), placés au rang de priorité stratégique par le président Poutine.

Le plus grand événement international organisé en Russie depuis la chute de l'URSS en 1991 débute sur fond d'inquiétudes sur la sécurité, sur des soupçons de corruption et sur une controverse liée à une loi russe "anti-gay".

Le président russe Vladimir Poutine (à D) et le président du Comité international olympique Thomas Bach à la cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques d'hiver en Russie, à Sotchi le 7 février 2014 [Andrej Isakovic / AFP]
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Le président russe Vladimir Poutine (à D) et le président du Comité international olympique Thomas Bach à la cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques d'hiver en Russie, à Sotchi le 7 février 2014
 

Grand ordonnateur des JO, Vladimir Poutine veut faire de ce rendez-vous planétaire une vitrine du pays, sept ans après avoir mis tout son poids dans la balance pour accueillir cette prestigieuse compétition, qui s'achèvera le 23 février.

La cérémonie d'ouverture se déroule au lendemain des premières épreuves sportives et après les entraînements vendredi de la descente de ski hommes et femmes dans la montagne de Rosa Khoutor.

La présence dans les tribunes de plus de 40 dignitaires du monde entier autour du président Poutine rend d'autant plus criante l'absence de certains dirigeants occidentaux.

Parmi les hôtes les plus en vue figurent le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, le président chinois Xi Jinping, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan et le chef de l'Etat ukrainien Viktor Ianoukovitch, qui a fait le déplacement en dépit d'une grave crise politique dans son pays.

La venue de hauts dirigeants s'accompagne en marge des Jeux d'un ballet diplomatique et des rencontres bilatérales que la Russie compte mettre à profit pour renforcer les liens avec d'importants alliés.

Vladimir Poutine s'est ainsi entretenu avec le président chinois et devait rencontrer M. Ianoukovitch.

Cependant, le président américain Barack Obama et plusieurs dirigeants européens parmi lesquels les présidents français et allemand, François Hollande et Joachim Gauck, ne sont pas venus à Sotchi. Des absences interprétées par certains comme une volonté de marquer leur désapprobation envers la Russie après l'adoption en juin dernier d'une loi réprimant la "propagande" homosexuelle devant mineurs, stigmatisant les gays.

 

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