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Au Mali, les évènement s’accélèrent

Un soldat français à Gao, dans le nord du Mali, le 11 février 2013 [Pascal Guyot / AFP/Archives]

Les affrontements se durcissent au Mali. Un soldat français est mort samedi soir, dans le nord du pays, au cours «d’un des combats les plus violents» depuis l’intervention française, selon le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

Le caporal Cédric Charenton, 26 ans, appartenait au 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers.

Il s’agit du troisième militaire français décédé depuis le début de l’opération Serval, le 11 janvier dernier.

 

Les islamistes décapités ?

Le chasseur français a été mortellement blessé lors d’une opération qui a permis la neutralisation d’une quinzaine de combattants islamistes, retranchés dans l'Adrar des Ifoghas.

C’est dans cette région, repaire des chefs jihadistes, que l’armée française a intensifié son action depuis plusieurs jours, enclenchant ce qu’elle espère être la phase ultime de son interventionPrès de 1 200 soldats français sont déployés dans cette zone située à l'extrême-nord du pays.

C’est également dans ce massif montagneux que l'armée tchadienne a annoncé avoir tué samedi le chef islamiste Mokhtar Belmokhtar, responsable de la prise d’otages du site gazier algérien d’In Amenas, le 16 janvier.

Cette mort, tout comme celle d'un des principaux chefs d'AQMI, Abdelhamid Abou Zeid, annoncée vendredi, n’a pas été confirmée par la France.

Si ces informations s’avéraient exactes, cela serait un coup majeur porté aux islamistes, privés de deux de leurs dirigeants emblématiques. 

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