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Chine : le dirigeant déchu Bo Xilai ne sera pas jugé avant mars

Le dirigeant chinois déchu Bo Xilai, le 14 mars 2012 à Pékin [Mark Ralston / AFP/Archives] Le dirigeant chinois déchu Bo Xilai, le 14 mars 2012 à Pékin [Mark Ralston / AFP/Archives]

Le procès du dirigeant déchu Bo Xilai, au coeur du plus vaste scandale au sommet du pouvoir chinois depuis des années, ne s'ouvrira pas avant le mois de mars, au plus tôt, a rapporté lundi la presse officielle.

Un journal de Hong Kong avait annoncé la tenue de ce procès à partir de ce lundi dans la ville de Guiyang (sud-ouest), et une quarantaine de journalistes y ont fait le déplacement, apparemment pour rien.

Le tribunal de Guiyang a d'ailleurs démenti accueillir l'audience concernant Bo Xilai qui, selon le quotidien Global Times, se déroulera après la session annuelle prévue en mars de l'Assemblée nationale populaire.

Citant "une source proche de l'organe judiciaire suprême du pays", ce journal a assuré que le procès "serait probablement compliqué", justifiant une durée pouvant aller jusqu'à dix jours.

"L'information sur la date et le lieu du procès sera certainement rendue publique à l'avance, alors il est inutile de se livrer à des spéculations", a précisé le Global Times.

Bo Xilai, ex-membre du Bureau politique du Parti communiste chinois (PCC) et ancien maître de la métropole géante de Chongqing (sud-ouest), est détenu au secret et n'a pas été vu depuis qu'il a été limogé au printemps 2012.

Ce dirigeant, à qui beaucoup prêtaient des ambitions nationales, s'est retrouvé le personnage central d'une affaire retentissante mêlant crime, argent et corruption.

Son épouse, Gu Kailai, a été condamnée à mort avec sursis --équivalent à la perpétuité-- en août dernier pour le meurtre d'un Britannique.

Impliqué, le chef policier Wang Lijun, ex-bras droit de Bo Xilai, a lui été condamné à 15 ans de prison, notamment pour avoir demandé l'asile politique à un consulat américain où il a permis à l'affaire d'éclater au grand jour.

Le scandale autour de Bo Xilai et de ses proches, avec des rebondissements tout au long de l'année 2012, a fortement pesé sur l'organisation du congrès quinquennal du parti communiste, à l'occasion duquel de nouveaux dirigeants sont arrivés au sommet du pouvoir.

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