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Les Algériens veulent une reconnaissance des crimes du colonialisme

Le ministre algérien des moudjahidine (anciens combattants), Mohamed Cherif Abbas (droite), avec le président Bouteflika, le 8 mai 2012 à Setif [Louafi Larbi / AFP/Archives] Le ministre algérien des moudjahidine (anciens combattants), Mohamed Cherif Abbas (droite), avec le président Bouteflika, le 8 mai 2012 à Setif [Louafi Larbi / AFP/Archives]

Les Algériens veulent "une reconnaissance franche des crimes perpétrés à leur encontre par le colonialisme français", a déclaré mardi à Alger le ministre algérien des moudjahidine (anciens combattants), Mohamed Cherif Abbas.

"Au regard des crimes perpétrés par ce colonisateur contre un peuple sans défense et compte tenu de leur impact dans l'esprit même des générations qui n'ont pas vécu cette période, sachant que tout un chacun connaît les affres subies par notre peuple (...), les Algériens veulent une reconnaissance franche des crimes perpétrés à leur encontre", a dit le ministre dans un entretien avec l'agence APS.

"La reconnaissance des massacres du 17 octobre 1961 est d'abord politique vue la manière dont elle a été conçue", a-t-il estimé, à la veille du 58e anniversaire du début de la guerre contre la France le 1er novembre 1954.

Le président français François Hollande, qui doit effectuer une visite en décembre en Algérie, a reconnu la répression "sanglante" de la manifestation d'Algériens du 17 octobre 1961 à Paris, qui avait fait parmi les manifestants de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de morts, selon les sources.

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