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The Voice : premières battles

Nikos Aliagas s'apprête à lancer les battles Nikos Aliagas s'apprête à lancer les battles[Laurent Vu/Shine France]

Ce samedi, The Voice lancera sa deuxième phase : les battles. Nouveautés par rapport à l'an passé et premières impressions des candidats.

Les auditions à l'aveugle terminées, chaque coach va devoir éliminer la moitié de son équipe (soit 8 candidats) en mettant ses membres en compétition sur un duo. Pour se faire, deux nouveautés sont à noter cette année. La première concerne le coaching. Des artistes ont en effet été conviés à venir aider les coachs lors des préparations. La seconde nouveauté change la règle avec « le steal deal » comme les Américains l’appellent, « le talent volé ». Cet élément de mécanique a beaucoup de succès Outre-Atlantique. «C’est bien plus que du piment, ça relance complètement la machine» s'enthousiasme Nikos Aliagas.  Les coachs peuvent désormais se « voler » deux talents chacun. Si un talent volé gagne The Voice, ce sera « la honte » pour son coach initial s’amuse Bertignac. Le coach, comme ses pairs Garou, Florent Pagny et Jenifer est bien décidé à mener une voix de son équipe à la victoire.

 

Des chanteurs bien préparés

La version française de The Voice accorde "plus d'importance au coaching" que les autres versions internationales selon Nikos Aliagas. Les candidats n'auraient pourtant eu droit qu'à une seule séance avant leur première battle. L'occasion pour eux et leurs coachs de se mettre d'accord sur la tonalité à adopter sur le morceau choisi (par le coach) et de le jouer une première fois autour d'un piano.

Pour Shadoh, l’exercice des battles s'est avéré "moins stressant que les auditions à l'aveugle, parce qu’on est pas seul sur scène » a-t-elle expliqué. Pour le coaching, j’étais avec Louis Bertignac et Paul Personne ». Un atout détente en plus estime-t-elle : Bertignac et ses taquineries... Baptiste, qui a quant à lui rejoint l’équipe de Garou grâce à son interprétation de « Love is all », a « reçu des conseils précieux » de Grégoire : « Il faut que j’y aille plus en retenue, plus en finesse » a-t-il confié. Chouchou des filles, Anthony, qui est devenue une star au Liban (son pays d'origine) depuis son interprétation de « Billie Jean » (le Liban aurait racheté les droits de diffusion de l'émission grace à cela), avait longuement hésité avant de choisir son coach. Il a pu bénéficier des conseils avisés de Jenifer et Christophe Willem. Deux chanteurs pas forcément connus au Liban. « Je le connaissais (Christophe Willem) grace à Jenifer, parce qu’avant de venir à l’émission j’avais écouté les morceaux des quatre coachs. » Le jeune homme de vingt ans est le premier à avoir eu l’idée de faire chanter les coachs avec lui sur scène : « C’était pas préparé explique-t-il, je voulais faire le bon choix et j’avais besoin de temps. C’était un moment magique."

 

Chants de bataille

Parmi les joutes à venir, celle entre Sandy et la Québécoise Nadja réserve du grand spectacle.La battle met en jeu les grandes voix de Florent Pagny. Le juré et coach a judicieusement choisi le tonitruant  titre « Proud Mary » de Tina Turner pour les départager, un grand moment de l’émission. Dans un tout autre style,  Luc, le fondu de musique médiévale, affrontera Thomas. Les deux hommes de la team Jenifer, qui ont aussi reçu les conseils d’Alain Chamfort au cours de leur préparation, vont devoir en découdre sur "Mad World" des Tears for Fears.

 

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