Annoncé à la surprise générale en juin dernier par Bethesda, Fallout 4 est désormais disponible. Un jeu vidéo post-apocalyptique plein d'ironie mais loin du sarcasme dont faisaient preuves les précédents opus.
«Faut-il croire en l’atome ?», s’interrogaient en 1997 les créateurs de Fallout, qui imaginaient alors un jeu de rôle survivaliste que n’aurait pas renié George Miller, le réalisateur des films Mad Max. Une question reprise dans le quatrième opus de ce titre livré par Bethesda pour les fêtes de fin d’année.
Cryogénisé durant deux siècles pour échapper à une guerre nucléaire, le personnage principal se réveille après avoir perdu son conjoint et assisté au kidnapping de son bébé. Difficile, dans ces conditions, d’envisager un avenir radieux au milieu des radiations, des monstres mutants et d’êtres humains sans foi ni loi. Et pourtant, il va falloir survivre, avec un but en tête : retrouver son enfant.
L’art de la débrouillardise
En sortant de son abri anti-atomique, le joueur se retrouve dans les alentours de Boston aux Etats-Unis. Une ville laissée aux mains de pillards où seuls quelques groupes de survivants tentent, tant bien que mal, de restaurer un semblant d’ordre. Totalement libre dans ses déplacements et dans ses choix, notre protagoniste pourra s’allier à ces communautés ou privilégier son indépendance. Surtout, il devra faire preuve de débrouillardise en collectant des objets, en chassant, mais aussi en tuant pour se défendre.
Si le tableau semble a priori très sombre, on retrouve toutefois beaucoup d’humour et de dérision dans cette comédie douce-amère, bien moins subversive que les premiers épisodes de cette saga.
Au chapitres des doléances, on regrettera des graphismes en deça des standards attendus sur cette génération de consoles. Mais une fois cet aspect purement esthétique dépassé, Fallout 4 offre au joueur une uchronie post-apocalyptique totalement folle et surtout très addictive.
Fallout 4, Bethesda, sur PS4, Xbox One et PC.