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Angers : Une boutique de «gaufres pénis» installée près d'une école catholique fait débat

Depuis son inauguration, l’entreprise a servi près de 70% de femmes et jusqu’à 400 clients le samedi, preuve que le modèle économique est viable.[Capture d'écran Instagram laquequetterie]

La «Quéquetterie» a suscité l’indignation de certaines familles catholiques à Angers (Maine-et-Loire) en raison de son installation le 1er décembre dernier à proximité de l’école et du lycée privés Sacré-Cœur.

Déjà implantée à Paris, Bordeaux, Toulouse et Montpellier, l’enseigne a décidé d’ouvrir un nouveau magasin à Angers, au début du mois de décembre. Alors que les pâtisseries en forme de sexes masculin et féminin ont fait recette, la colère a grondé au sein de la communauté catholique.

Une pétition en ligne intitulée «Protégez nos enfants de la pornographie» a été créée et adressée au maire divers droite Christophe Béchu avec près de 650 signatures.

«Ça me semble inapproprié, c’est un message envoyé à un public inadapté. La pornographie doit être réservée aux adultes», a expliqué Mark Carrel, président des Associations familiales catholiques du Maine-et-Loire et signataire de la pétition, dans les colonnes du Parisien.

Un débat de mœurs soulevé

Avec cette boutique, le débat sur la sexualité et son exposition a été relancé, entre les plus conservateurs estimant qu’elle n’avait pas sa place dans un lieu aussi exposé et les plus progressistes souhaitant en finir avec le tabou de la sexualité.

Les premiers ont dénoncé notamment la proximité du magasin de pâtisseries avec une école, posant le problème de l’exposition de la sexualité aux mineurs.

D’autres ont également remis en question le concept même de l’enseigne…

Ou encore l’aspect proprement visuel des articles vendus…

Du côté des personnes favorables à l’ouverture de «La Quéquetterie», certains ont aimé la carte de l’humour jouée par la franchise…

Ainsi que les idées défendues par le concept de cette boutique, prônant l’ouverture d’esprit et la libération des mœurs.

Enfin, certains ont mis en exergue le caractère ciblé de cette attaque par pétition en insistant sur le caractère sexuel de nombreux autres événements culturels français pourtant jamais pointés du doigt.

Depuis son inauguration, l’entreprise a servi près de 70% de femmes.

Le samedi, l'enseigne compte même jusqu'à 400 clients.

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