Tout travail mérite salaire. La femme qui a saccagé la peinture du Christ de Borja a dû s'inspirer de cet adage lorsqu'elle a demandé à être payée pour son "travail", selon le Figaro.
En août dernier, Cecialia Gimenez avait provoqué la consternation des protecteurs du patrimoine et l'hilarité chez les internautes du monde entier après avoir pris l'initiative de restaurer l'"Ecce Homo" qui orne l'église de Borja en Espagne. La chevelure aux allures de pelage de singe, la bouche effacée et le nez maladroitement stylisé nés sous son pinceau n'ont plus rien à voir avec l'original : une œuvre aux traits fins coiffée d'une couronne d'épines peint par un artiste local, Elias Garcia Martinez.
"L'œuvre" de Cécilia Gimene, désormais célèbre, a suscité l'engouement des touristes qui sont nombreux à visiter l'Eglise dans le but de voir la peinture. Ce nouvel attrait touristique aurait même rapporté une coquette somme à l'église.
A tel point qu'aujourd'hui, l'octogénaire aurait fait appel à des avocats, estimant que son "travail" doit être payé.
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