En direct
A suivre

«J’étais fière d’avoir fait Sciences Po, mais aujourd’hui j’ai honte en voyant ce qu’il s’y passe», confie Aurore Bergé

«J’étais fière d’avoir fait Sciences Po, mais aujourd’hui j’ai honte en voyant ce qu’il s’y passe», a confié ce vendredi sur CNEWS Aurore Bergé, ministre chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes.

Invitée de la Grande Interview de ce vendredi 19 avril sur CNEWS, Aurore Bergé s’est exprimée sur les déclarations de Gabriel Attal qui a dénoncé un «entrisme islamiste» dans les écoles. La ministre chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes a ainsi émis une comparaison avec Sciences Po.

«L’entrisme islamiste ça ne veut pas dire que dans chacun de nos établissements il y a la charia qui s’applique, c’est justement de dire que là où certains veulent déstabiliser nos principes républicains, nous allons y opposer la force républicaine et ne rien laisser passer», a expliqué Aurore Bergé.

La ministre chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes a par ailleurs transposé cette situation à celle de Sciences Po, où une salle avait notamment été bloquée en soutien à Gaza : «J’étais tellement fière d’avoir fait cette école, mais aujourd’hui j’ai honte en voyant ce qu’il s’y passe et je ne suis pas la seule ancienne élève à le penser».

Face à ces «débordements» et ces «étudiants qui, parce qu’ils sont juifs, ont été interdits d’un amphi», Aurore Bergé a rappelé que le Premier ministre Gabriel Attal s’était rendu dans l’enceinte de l’établissement «immédiatement» et qu’il avait «rappelé que la loi qui s’appliquait était celle de la République, y compris dans un lieu qui est supposé être un lieu d’élitisme républicain».

Elle a également rappelé la mise en place d’une circulaire, au lendemain des attaques du 7 octobre, par la ministre de l’Enseignement supérieur. «Vous voyez bien que nous, à chaque fois, on ne laisse pas passer, qu’on agit, que ce n’est pas juste de la réaction», a ainsi estimé Aurore Bergé.

«On reconnaît qu’on subit des difficultés et des attaques, qu’il va falloir qu’on résiste et qu’on le fasse ensemble», a conclu la ministre chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités