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Condamné pour terrorisme et déchu de sa nationalité française dans le passé, un Marocain expulsé

En 2007, Rachid Aït El Hadj avait en effet été condamné à huit ans de prison pour sa «participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un acte terroriste». [ERIC PIERMONT / AFP]

Ce samedi, Gérald Darmanin a indiqué que Rachid Aït El Hadj, un Marocain condamné en 2007 pour terrorisme et déchu de la nationalité française, avait été expulsé vers son pays d’origine, confirmant une information révélée par «Le Figaro».

Une expulsion saluée par Gérald Darmanin. «Fermeté. Merci aux préfets, policiers, gendarmes et agents des services de renseignement. On se donne du mal, mais les efforts payent pour protéger la France», s’est ainsi félicité le ministre de l’Intérieur dans un tweet rédigé sur son compte X.

Celui-ci mentionnait la publication d’un article du Figaro évoquant l’expulsion, ce samedi matin, de Rachid Aït El Hadj, un quadragénaire condamné pour des faits de terrorisme dans les années 2000, qui avait ensuite été déchu de sa nationalité.

En 2007, Rachid Aït El Hadj avait en effet été condamné, avec quatre autres hommes (trois Franco-marocains et un Franco-Turc), à huit ans de prison pour sa «participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un acte terroriste».

Un profil scruté par les autorités

Les cinq prévenus étaient notamment jugés au sujet de leurs liens plus ou moins directs avec des membres d'un groupe jihadiste responsable des attentats de Casablanca (Maroc) qui avaient tué 45 personnes et blessé une centaine d’autres en 16 mai 2003, dans plusieurs attaques menées contre un restaurant, un hôtel et le local d'une association juive. 

À sa sortie de prison, le profil de Rachid Aït El Hadj était toujours scruté par les autorités qui le soupçonnaient d'avoir entretenu des liens avec l'auteur de l'attentat manqué contre une église à Villejuif en 2015, Sid Ahmed Ghlam. Les cinq hommes avaient été déchus de la nationalité Française en 2015 par décrets parus au Journal officiel, sur demande du ministre de l'Intérieur de l'époque Bernard Cazeneuve, en dépit d’un recours devant le Conseil d’État.

Considérant «qu'en raison de la nature et de la gravité des faits de terrorisme commis», la juridiction suprême avait considéré que «la sanction de déchéance de nationalité n'avait pas revêtu un caractère disproportionné» et que «dans chaque cas, le comportement de l'intéressé postérieurement aux faits ne permettait pas de remettre en cause cette appréciation».

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