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Sauvegarde de 26 magasins Galeries Lafayette : un millier de salariés fixés sur leur sort ce mercredi

Le groupe Galeries Lafayette a d'ores et déjà annoncé son soutien au plan de sauvegarde proposé par Michel Ohayon. [Philippe LOPEZ / AFP]

Ce mercredi 20 mars, le tribunal de commerce de Bordeaux doit rendre sa décision concernant le plan de sauvegarde visant les 26 magasins Galeries Lafayette détenus par Michel Ohayon.

Placés en procédure de sauvegarde, les 26 magasins Galeries Lafayette détenus par Michel Ohayon voient leur avenir fragilisé. Le tribunal de commerce de Bordeaux (Gironde), qui s'est penché sur le plan de continuation d'activité proposé par l'homme d'affaires, doit rendre sa décision ce mercredi 20 mars et sceller ainsi le sort d'un millier de salariés.

Le groupe Galeries Lafayette, principal créancier d'Hermione Retail, qui chapeaute la plupart des 26 enseignes rachetées par Michel Ohayon entre 2018 et 2021, a d'ores et déjà annoncé son soutien au plan de sauvegarde proposé par l'homme d'affaires. Un point plutôt positif pour les salariés de ces magasins, même si la décision de justice reste décisive.

L'accord présenté au tribunal de commerce de Bordeaux prévoit que l'enseigne renonce à 70% de la dette cumulée par Michel Ohayon, qui doit des dizaines de millions d'euros, et accepte que les 30% restants soient payés sous dix ans. Lui s'engage en parallèle à moderniser les magasins et à améliorer le chiffre d'affaires en intégrant de nouvelles marques.

Des salariés à la fois «soulagés» et «déçus»

Les boutiques concernées sont situées à Agen, Amiens, Angoulême, Bayonne, Beauvais, Belfort, Besançon, Caen, Cannes, Chalon-sur-Saône, Chambéry, Dax, La Roche-sur-Yon, La Rochelle, Libourne, Lorient, Montauban, Niort, Rouen, Saintes, Tarbes et Toulon, ainsi qu'à Tours, Pau, Rosny-sous-Bois et dans un outlet à Coquelles, près de Calais.

D'après une source proche du groupe Galeries Lafayette, l'objectif est de «donner une chance à Hermione Retail» même si ces 26 magasins sont dans une situation de fragilité. Selon la déléguée centrale CFDT pour les enseignes de province, Muriel Scanzi, «les salariés vont être soulagés de conserver leur emplois mais ils vont être déçus de conserver le même actionnaire», à savoir Michel Ohayon.

Ce dernier a racheté de nombreuses enseignes de textile ces dernières années, dont Camaïeu, liquidée en septembre 2022. L'homme d'affaires, en proie à de grosses difficultés financières, a dû céder ensuite Go Sport et Gap France.

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