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Galeries Lafayette : quels sont les 25 magasins menacés de fermeture ?

25 magasins des Galeries Lafayette sont menacés de fermeture, dont celui de Libourne. 25 magasins des Galeries Lafayette sont menacés de fermeture, dont celui de Libourne. [PHILIPPE LOPEZ / AFP]

Sur les 57 magasins Galeries Lafayette dans tout l'Hexagone, 25 d'entre eux pourraient prochainement fermer. Ils emboîteraient ainsi le pas de celui de Pau, dont la fermeture a été annoncée en janvier dernier. La décision est attendue ce jeudi 22 février.

La menace plane sur 25 magasins Galeries Lafayette. Avec 60.000 visiteurs par jour, dont énormément de touristes lors de la période de Noël, et même jusqu'à 200.000 lors des deux derniers week-ends de l'année, les Galeries Lafayette Hausmann affichent des scores de fréquentation absolument exceptionnels. 

Pourtant, cet apparent succès pour la marque cache en réalité de grandes difficultés pour celle-ci. Il faut dire, qu'outre ces galeries historiques, à Paris, pas moins de 56 autres établissements se répartissent à travers toute la France métropolitaine. Et tous ne se portent pas aussi bien... 

un des financeurs sous les dettes

Si 19 magasins appartiennent bien à l'enseigne, tous les autres ont en fait été cédés à des entrepreneurs qui les exploitent sous contrat d'affiliation – une forme de franchise, en quelque sorte. Parmi ces entrepreneurs, figure entre autres l'homme d'affaires Michel Ohayon, qui avait racheté Camaïeu, Go Sport et Gap France, aujourd'hui toutes liquidées. 

Pour ce qui est des magasins Galeries Lafayette rachetés par l'homme à l'empire financier déclinant et placés sous l'entité Hermione Retail, deux phases ont eu lieu. En 2018, Michel Ohayon a acquis tout d'abord 22 magasins. Il s'agit de ceux d'Agen, Amiens, Angoulême, Bayonne, Beauvais, Belfort, Besançon, Caen, Cannes, Chalon-sur-Saône, Chambéry, Dax, La Roche-sur-Yon, La Rochelle, Libourne, Lorient, Montauban, Niort, Rouen, Saintes, Tarbes et Toulon. En 2021, les magasins de Tours, Pau et Rosny-sous-bois, réunis sous l'entité juridique TPR, du nom des trois villes concernées, se sont ajoutés à cette liste.

Face aux 153 millions d'euros de dettes cumulées sur l'ensemble de ces 25 magasins, une procédure de sauvegarde a été mise en place, entraînant la suspension des créances et, ce, jusqu'au jeudi 22 février.

C'est à cette date que, en cas de refus des solutions proposées par Michel Ohayon pour régulariser la situation, tous ses commerces pourraient basculer en redressement judiciaire et, par la suite, en une liquidation potentiellement synonyme de fermeture. En janvier, l'enseigne localisée à Pau avait déjà fermé définitivement ses portes.

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