Après l'Assemblée nationale mardi, le Sénat a largement approuvé ce mercredi l'accord de sécurité entre la France et l'Ukraine, malgré certaines réserves de la chambre haute où le camp présidentiel est très minoritaire.
La chambre haute s'est prononcée. Le Sénat a largement approuvé ce mercredi soir l'accord de sécurité entre Paris et Kiev, voté ce mardi à l'Assemblée nationale, à 293 voix contre 22.
. Le Sénat a approuvé la déclaration du @gouvernementFR relative au débat sur l'accord de sécurité franco-ukrainien et la situation en Ukraine. #DirectSénat
293 voix pour
22 voix contre
Le scrutin : https://t.co/n2tlfpaxcc pic.twitter.com/uECq0zQPP6— Sénat (@Senat) March 13, 2024
Constituée d'une majorité des sénateurs Les Républicains, pour seulement trois encartés RN et aucun de La France insoumise, le vote n'a pas donné lieux à de vifs échanges comme ce fut le cas hier à la chambre basse.
Les députés insoumis et du Rassemblement national s'étaient d'ailleurs abstenus au moment de voter. Ce soir, seules quatre abstentions ont été recensées chez les sénateurs.
«Notre vote est un vote de soutien à l'Ukraine, en aucun cas de soutien au gouvernement», a réagi le chef de file des sénateurs LR Bruno Retailleau à la sortie du Palais du Luxembourg.
Un accord décrié
Alors que la position de la majorité, avec en première ligne celle d'Emmanuel Macron, a toujours été claire concernant le conflit actuel : une aide indéfectible envers l'Ukraine, celles des oppositions semblent bien différentes.
Invité ce matin sur CNEWS, le député Rassemblement national du Nord Sébastien Chenu a expliqué que l'envoi de troupes occidentales «est une idée cataclysmique», en référence à la déclaration d'Emmanuel Macron prononcée fin février dans laquelle il évoquait la possibilité d'envoi de troupes occidentales sur le sol ukrainien.
Sébastien Chenu : «Avec Marine Le Pen, nous avons pensé qu’il était temps de mettre des limites à ce président sans limites» dans #LaGrandeInterview pic.twitter.com/nNamemV735
— CNEWS (@CNEWS) March 13, 2024
Le chef de l'Etat aura d'ailleurs l'occasion de revenir sur le sujet, puisqu'il prendra la parole ce jeudi 14 mars, dans le journal de 20 heures de TF1 et France 2.