Céline Imart, agricultrice et numéro deux sur la liste des Républicains aux européennes, a accusé ce lundi Emmanuel Macron de traiter la crise agricole «comme une grève à la SNCF», dénonçant des «mesurettes» annoncées par le chef de l’État.
Le torchon brûle entre le chef de l’Etat et ses oppositions. Alors que la venue d’Emmanuel Macron au Salon de l’agriculture, samedi dernier, a été marquée par d’importantes échauffourées, Céline Imart, la numéro deux sur la tête de liste des Républicains pour les élections européennes a dénoncé l’action du président de la République.
En effet, celle qui est aussi agricultrice a considéré que le chef de l’Etat traitait la crise agricole «comme une grève à la SNCF». Selon, elle, le président «souffle sur les braises de la colère agricole depuis des mois» et attend maintenant que les agriculteurs lui proposent «des mesures de simplification».
«Un changement de logiciel»
Alors que Céline Imart visite ce lundi le Salon de l’agriculture, avec François-Xavier Bellamy et Éric Ciotti, elle a pointé du doigt les mesures d’Emmanuel Macron pour tenter d’apaiser la crise du secteur agricole.
«Nous, ce que l’on demande, c’est un changement de logiciel», a-t-elle expliqué, reprochant au chef de l’Etat et au Premier ministre de prendre des mesures de court terme alors que le monde agricole est sur le temps long.
Les Républicains ont largement tenu à soutenir les agriculteurs depuis le début de cette crise, proposant une série de de textes visant à améliorer un secteur en difficulté. Mais aussi, en enchaînant les déplacements sur les territoires ruraux.