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Mort de Robert Badinter : le jour où sa fille Judith a disparu

Elisabeth, à droite, au côté de son mari Robert Badinter. [MICHEL CLEMENT / AFP]

Au milieu de l’année 1987, la fille de Robert Badinter, décédé ce vendredi 9 février, avait disparu durant près d’une journée complète. Une journée de stress, où une centaine de gendarmes a été mobilisée.

Dix-sept heures de stress, durant lesquelles toutes les pistes ont été étudiées. Le 30 juin 1987, la fille de Robert Badinter - décédé ce vendredi 9 février -, alors président du Conseil constitutionnel, avait disparu près d’une journée de la propriété familiale de l’Oise dans laquelle elle était arrivée quelques jours plus tôt pour passer des vacances, avant de réapparaître, quelques heures plus tard… à Paris, avait retracé Le Monde.

«Je n’arrive plus à dormir, je vais faire un jogging», avait griffonné l’étudiante en droit âgée de 20 ans à l’époque, à l’intention de son frère, avant de quitter le moulin Silly-Tillard, propriété de sa famille, aux alentours de 8h30.

Plusieurs hypothèses étudiées

Mais au bout de quelques heures, Judith n’est pas réapparue, conduisant une employée de maison à signaler la disparition. La jeune fille a-t-elle fait un malaise, eu un accident, ou s’est-elle fait enlever ? Toutes les hypothèses ont été étudiées par la centaine de gendarmes dépêchés sur place, aidés par trois hélicoptères et des chiens policiers.

S’il s’était déplacé dans le hameau de 300 habitants, Robert Badinter avait presque immédiatement quitté les lieux pour regagner la capitale et assister à un «conseil de famille» composé par son épouse, Elisabeth Badinter et du père de cette dernière, Marcel Bleustein-Blanchet, et lui-même.

Mais aux alentours d’une heure du matin, Judith Badinter, qui ne bénéficiait plus de protection policière depuis six mois à cette période, était réapparue au domicile d’un proche du cercle familial. Le ministère de l’Intérieur avait immédiatement été averti de la nouvelle par Robert Badinter. Des sources concordantes avaient ensuite lié la disparition de la jeune fille à une «affaire privée d’ordre sentimental». Plus de peur que de mal, donc.

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