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Le gouvernement de Gabriel Attal à l'épreuve de sa première motion de censure ce lundi

Les chances de voir cette motion de censure adoptée sont minces. [REUTERS]

Ce lundi 5 février, une motion de censure visant à faire tomber le gouvernement de Gabriel Attal est étudiée à l’Assemblée nationale. Déposée à la suite du refus du Premier ministre de se soumettre à un vote de confiance, celle-ci a peu de chances d’aboutir.

Un début de semaine qui s’annonce mouvementé pour l’exécutif. Ce lundi 5 février, dans la matinée, Gabriel Attal et ses ministres sont attendus à l’Assemblée nationale pour assister au vote de leur première motion de censure.

Cette disposition, déposée le mardi 30 janvier dernier par 150 élus de la Nupes, est la réponse au refus du Premier ministre de se soumettre à un vote de confiance, à l’issue de sa déclaration de politique générale. «Sans objectif politique clair, sans portefeuilles ni périmètres ministériels définitivement actés, M. Gabriel Attal est, depuis trois semaines, le capitaine d’un bateau à la dérive, ont justifié les députés de gauche dépositaires de cette motion de censure. S'affranchir du vote de confiance, c’est choisir de déroger aux principes fondamentaux d’une démocratie parlementaire».

Pour rappel, Elisabeth Borne avait, avant Gabriel Attal, dû affronter une trentaine de motions de censure, pour la plupart déposées en réaction à des 49.3.

De maigres espoirs pour l’opposition

Les chances que cette motion de censure soient adoptées sont minces. En effet, au-delà des 150 signataires issus de la Nupes, les députés d’autres groupes ne devraient pas la voter.

Sébastien Chenu, député Rassemblement national du Nord, a notamment fait savoir, au micro de RTL, que son groupe, composé de 88 députés, ne voterait «probablement pas» cette disposition. Idem pour les Républicains. «Nous ne voterons pas la motion de censure des Insoumis. Parce que nous ne partageons en rien leur vision», a également annoncé le patron de LR Éric Ciotti.

De son côté, le groupe LIOT a assuré à CNEWS, qu’il ne voterait désormais plus que ses propres motions de censure, déplorant cependant le fait que Gabriel Attal ne se soit pas soumis à un vote de confiance.

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