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Parlement : les sénateurs ont aussi augmenté leurs frais de mandat, de 700 euros par mois

Désormais, la rémunération des sénateurs atteint 6.600 euros. [AFP]

Les sénateurs ont décidé ces dernières semaines d’augmenter de 700 euros mensuels leur avance de frais de mandat (AFM), a-t-on appris ce lundi 29 janvier. Une information qui intervient moins d'une semaine après l'annonce de la hausse des frais de mandat des députés, de 300 euros par mois.

Après les 300 euros des députés, les 700 euros des sénateurs. Les élus qui siègent au Palais du Luxembourg ont décidé d’augmenter de 700 euros mensuels l’avance de frais de mandat (AFM), selon le compte rendu d’une réunion du Bureau du Sénat consulté ce lundi 29 janvier par l’AFP et révélé par Mediapart.

Le Bureau de la chambre haute, plus haute instance de cette assemblée, a acté mi-novembre que cette augmentation serait proposée à compter du 1er janvier 2024, «pour tenir compte des conséquences du contexte inflationniste», d'après le compte rendu de la réunion.

Alors qu'ils disposaient jusque-là de 5.900 euros mensuels d'avance générale de frais de mandat, ce montant est passé à 6.600 euros, selon le site internet du Sénat consulté lundi par l'AFP. Soit une hausse de 700 euros.

Des avances contrôlées

Ces avances, dûment contrôlées, concernent les dépenses des parlementaires dans l'exercice de leur mandat (permanence locale, déplacements, documentation, représentation...). Elles sont complétées par des avances spécifiques, notamment pour l'hébergement parisien des sénateurs. Pour cette dernière, une augmentation de 300 euros a été décidée, la portant à 1.500 euros mensuels selon le site internet du Sénat.

Passée inaperçue, cette décision ressurgit alors que l'Assemblée nationale a décidé, mercredi, d'augmenter l'AFM des députés d'un peu plus de 300 euros par mois, la portant à 5.950 euros.

Cette augmentation, votée par le Bureau de l'Assemblée avec le soutien de tous les groupes politiques présents au moment du vote, sauf de La France insoumise qui s'était abstenue, avait suscité plusieurs réactions politiques, notamment du Rassemblement national, ce dernier en demandant le report après l'avoir initialement approuvé. La socialiste Valérie Rabault, absente lors du vote, avait fait part de ses réserves. L'Union syndicale des collaborateurs parlementaires avait également dénoncé cette décision.

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