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En cavale depuis cinq jours, un jeune de 17 ans considéré comme assez dangereux fait l'objet d'un mandat d'arrêt européen

Malgré l'important dispositif déployé par la gendarmerie de Haute-Savoie, le jeune détenu de 17 ans reste introuvable depuis cinq jours, et fait désormais l'objet d'un mandat d'arrêt européen. [DENIS CHARLET / AFP]

Un mineur de 17 ans, décrit comme «assez dangereux», fait l'objet d'un mandat d'arrêt européen, à compter de ce vendredi 29 décembre. Le jeune homme, évadé il y a cinq jours lors d'un transfert médical, reste, depuis, introuvable.

Introuvable depuis son évasion le 24 décembre. Un mandat d’arrêt européen a été émis, ce vendredi 29 décembre, contre un détenu de 17 ans, cinq jours après sa fuite de la maison d'arrêt de Bonneville (Haute-Savoie), a indiqué le parquet d'Annecy. Le juge d'instruction en charge du dossier «a émis un mandat d’arrêt que j’ai fait diffuser au niveau européen», a indiqué à l'AFP la procureure de la République Line Bonnet.

Le mineur, placé en détention provisoire le 18 décembre pour un vol à main armée, bien qu’entravé avec un poignet menotté à la ceinture, s'était enfui lors d'un transfert médical dans la journée de dimanche, selon la procureure, après une suspicion de fracture. Celui-ci avait profité de «l'ouverture de la porte coulissante du véhicule pénitentiaire pour que le conducteur s'installe afin de prendre la fuite à pied», a-t-elle poursuivi. 

Un individu «assez dangereux»

Un appel à témoin accompagné d'une photo du jeune homme a été publié en début de semaine sur les réseaux sociaux par la gendarmerie qui a déployé, en vain, un important dispositif pour l'interpeller.

«37 militaires du groupement de gendarmerie de la Haute-Savoie ont été immédiatement mobilisés et ont procédé le 24 décembre jusqu’à la tombée de la nuit à un ratissage de la zone de recherches, appuyés par un hélicoptère de la gendarmerie», a fait  savoir Line Bonnet par voie de communiqué le 26 décembre dernier. Par ailleurs, «une équipe cynophile [avait] été déployée ainsi qu’un drone thermique».  

Considéré comme «assez dangereux», selon une source proche de l'enquête, il ne serait pas armé et n'aurait profité d'aucune complicité, a précisé le parquet. 

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