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Rencontres de Saint-Denis : ceux qui ont accepté ou décliné l'invitation d'Emmanuel Macron ce vendredi

Emmanuel Macron a invité à nouveau les chefs des partis d'opposition pour «les rencontres de Saint-Denis». [JOEL SAGET /AFP]

Emmanuel Macron a convié les chefs des partis représentés au Parlement au deuxième volet des «rencontres de Saint-Denis», ce vendredi 17 novembre, pour discuter notamment de l’élargissement du champ du référendum aux questions sociétales comme l’immigration. Un rendez-vous accepté par certains mais boudé par d'autres.

Une fois, mais pas deux pour certains. Emmanuel Macron a invité ce vendredi 17 novembre les chefs des partis représentés au Parlement pour une nouvelle édition des «rencontres de Saint-Denis».

Une réunion qui a pour objectif de discuter de l’élargissement du champ du référendum aux questions de société telles que l’immigration, mais aussi du référendum d’initiative partagée (RIP). Pourtant, si certains responsables ont accepté la proposition du chef de l’État, d'autres l'ont déclinée.

ceux qui ont décliné l’invitation

C’est le premier parti politique à avoir dit non à Emmanuel Macron. Convié par le président de la République, Olivier Faure, le Premier secrétaire du Parti socialiste, a refusé de se rendre à ces «rencontres de Saint-Denis», expliquant qu’il ne «voulait pas supprimer le Parlement». Le patron du PS a également déploré l’absence de réels dialogues avec le chef de l’Etat. «Il n’y a jamais eu de consensus sur aucun sujet avec Emmanuel Macron», a-t-il déclaré le 6 novembre dernier sur Public Sénat.

Le lendemain, La France insoumise a également fait savoir qu’elle ne se rendrait pas au rendez-vous souhaité par le président de la République. «Nous rejetons la multiplication de ces exercices monarchiques visant à contourner le débat organisé dans ses formes constitutionnelles (...) C'est pourquoi nous ne participerons pas à ce nouvel exercice de communication. Nous continuerons à porter nos propositions au Parlement», a écrit LFI par l’intermédiaire d’un communiqué.

À droite, Éric Ciotti a, lui aussi refusé de se joindre à la table des discussions. Dans un entretien accordé à nos confrères du Figaro, le patron des Républicains a dénoncé une «énième démarche de communication», dont il refuse d’être «l’alibi».

Le député des Alpes-Maritimes a également indiqué que l’absence à la marche contre l’antisémitisme dimanche dernier avait «fini de (le) convaincre de ne pas y participer».

Emmanuel Macron n’a que moyennement apprécié la décision de ces représentants de ne pas répondre favorablement à son invitation. Lors d’une prise de parole depuis la Suisse, ce mercredi 15 novembre, le chef de l’État considéré qu’il s’agissait «d’une faute politique majeure de la part de ces dirigeants», ajoutant que «l’absence à une réunion de travail sur des réformes constitutionnelles est absolument indigne».

Plus tôt ce mercredi, l’Élysée a, de son côté, indiqué que «les portes de cette rencontre resteraient ouvertes à tous ceux qui y ont été conviés».

Ils ont accepté l’invitation

A l’opposé du Parti socialiste et de La France insoumise, Marine Tondelier, la secrétaire générale d’Europe Ecologie-Les Verts, a accepté l’invitation d’Emmanuel Macron, tout en déclarant qu’elle «n’était pas dupe» de la méthode du chef de l’Etat qui «refuse toute forme d’écoute».

L'écologiste ne sera pas la seule représentante de la gauche présente à ces «rencontres de Saint-Denis». Le communiste Fabien Roussel a également répondu favorablement à cette proposition émanant de l’Elysée.

Du côté du Rassemblement national, Jordan Bardella se rendra à cette réunion, profitant de l’espace laissé par l’absence d’Eric Ciotti pour appuyer les idées de son parti, notamment concernant l’immigration.

Hervé Marseille, patron de l’UDI, Edouard Philippe, président de Horizons, Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale et Gérard Larcher du Sénat seront également présents.

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