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«Aujourd’hui, Guillaume Meurice n’est pas un humoriste, c’est un militant politique», assure un député Horizons

Invité dans L’Heure des Pros ce vendredi 3 novembre, le député Horizons Jérémie Patrier-Leitus a dénoncé la chronique de Guillaume Meurice sur France Inter le 29 octobre dernier, qualifiant Benyamin Netanyahou de «nazi sans prépuce», qui scandalise.

Une chronique qui a fait couler beaucoup d’encre. Le dimanche 29 octobre dernier sur France Inter, Guillaume Meurice créait une vive polémique en comparant le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou à «une sorte de nazi sans prépuce».

Invité de CNEWS ce vendredi 3 novembre, Jérémie Patrier-Leitus, député Horizons du Calvados a «demandé des sanctions» à l’encontre de Guillaume Meurice. «Il n’est pas un humoriste. C’est un militant politique», a-t-il déclaré dans L’Heure des Pros.

Si quelques rires avaient été entendus sur le plateau de France Inter, ils s’étaient vite tus pour laisser place à l’indignation.

«Il devra répondre devant la justice»

«Ce qu’a dit Monsieur Meurice est une ignominie à laquelle il devra répondre devant la justice», a déclaré l’avocat Gilles-William Goldnadel dans L’Heure des Pros 2 le lundi 30 octobre dernier, dénonçant «la spécialité du service public de nazifier les Juifs».

L’ancien député socialiste Julien Dray avait lui aussi demandé des «excuses» de Guillaume Meurice, assurant qu’en cas de refus il n’avait «plus rien à faire sur le service public».

Guillaume Meurice @GMeurice doit présenter ses excuses à la République ou sinon il n’a plus rien à faire sur le Service public ... le plus grave, c’est qu’il n’a pas compris sa connerie ! @franceinter @SibyleVeil @Arcom_fr

— Julien Dray (@juliendray) October 30, 2023

Devant la gravité des propos tenus, et une polémique grandissante, l’Arcom a annoncé être «saisie à la suite d’une chronique diffusée le 29 octobre».

La direction de Guillaume Meurice se désolidarise

La directrice de France Inter, Adèle Van Reeth a également exprimé son «malaise», considérant un «choix des mots (…) particulièrement malvenu».

Selon elle, «cette phrase n’est en aucune façon représentative du travail quotidien de la rédaction de France Inter (…) qui lutte contre l’antisémitisme, le racisme et toutes les formes de discrimination», a-t-elle ajouté dans une réponse à la médiatrice de Radio France, saisie par les auditeurs, et transmise à l’AFP.

Une nouvelle polémique constatée

A l’heure actuelle, Guillaume Meurice ne s’est pas excusé de ses propos. Celui-ci en a même rajouté ce jeudi en s’en prenant au député RN Thomas Ménagé. Invité de France Inter, l’élu a qualifié l’humoriste de «Dieudonné du service public payé par nos impôts».

Une sortie à laquelle, le principal concerné a répondu en accusant le parti présidé par Jordan Bardella. «Toujours intéressant d’avoir l’avis sur l’antisémitisme d’un représentant d’un parti créé par des SS», a-t-il écrit sur X.

Un comportement considéré comme inacceptable. «C’est un scandale la manière dont Thomas Ménagé a été traité» a fustigé Gilles-William Goldnadel sur CNEWS ce jeudi 2 novembre.

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