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Gaspillage alimentaire : les annonces attendues de la ministre Olivia Grégoire pour limiter les gâchis

Les pertes et gaspillages alimentaires représentent 10 millions de tonnes par an, soit «une valeur commerciale estimée à 16 milliards d’euros». [©Eric CABANIS/AFP]

Olivia Grégoire effectue ce vendredi 29 septembre un déplacement en Île-de-France sur le thème du gaspillage alimentaire. Des annonces seront faites par la ministre déléguée aux PME et au Commerce à l’issue de ces différentes rencontres.

Renforcer l’effort et lutter contre les gâchis. A l’occasion de la 4e journée internationale de sensibilisation aux pertes et gaspillages de nourriture, Olivia Grégoire est attendue sur le terrain.

Ainsi, la ministre déléguée aux PME et au Commerce se rendra dans la matinée dans le 18e arrondissement de Paris, pour y échanger avec les représentants de la start-up Too Good To Go. Cette dernière rencontrera ensuite Michel Biero, président de Lidl France, dans les locaux de l’entreprise, située à Rungis (Val-de-Marne).

Ce déplacement sera, comme l’indique le cabinet de la ministre, l’occasion d’évoquer avec Lidl «la construction des prix en rayon».

A l’issue de ces rendez-vous, Olivia Grégoire énoncera les pistes envisagées par le gouvernement pour accentuer la lutte contre le gaspillage alimentaire, a appris CNEWS auprès d’une source ministérielle.

Des milliards de tonnes de produits gaspillés

Comme le rappelle le ministère de la Transition écologique, les pertes et gaspillages alimentaires représentent 10 millions de tonnes par an, soit «une valeur commerciale estimée à 16 milliards d’euros».

Pour tenter de diminuer ce lourd bilan, une loi «anti-gaspillage pour une économie circulaire» est entrée en vigueur le 1er janvier 2022. Celle-ci a pour objectif de réduire le gaspillage alimentaire de «50% d’ici 2025 par rapport au niveau de 2015».

Elle vise également à renforcer les sanctions contre la destruction des invendus alimentaires avec une amende pouvant aller jusqu’à 0,1% du chiffre d’affaires des responsables.

La loi tend ainsi à «renforcer le don alimentaire» pour «lutter contre la précarité alimentaire». Si l’exécutif s’est félicité d’un «changement dans notre modèle de production et de consommation», il entend accentuer son effort et inciter les acteurs de la distribution à maintenir le cap.

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