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Interdiction du port de l’abaya à l’école : Gabriel Attal «assume sa décision»

«Une jeune fille qui se présenterait aujourd’hui à un établissement scolaire vêtue d’une abaya, ne pourra pas rentrer en classe», a déclaré Gabriel Attal. [©Ludovic MARIN/REUTERS]

Le ministre de l’Éducation Gabriel Attal a déclaré ce lundi 4 septembre, jour de rentrée scolaire, «assumer sa décision» concernant l’interdiction du port de l’abaya à l’école.

«On ne peut pas tergiverser avec la laïcité à l’école». Par ces mots, le ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal, a réitéré sa détermination quant à son interdiction de porter l’abaya à l’école ce lundi, mesure qui est entrée en vigueur justement pour les élèves à compter de ce matin.

«On ne peut pas tergiverser avec la laïcité à l'école, j'assume ma décision. Une jeune fille en abaya ne pourra pas entrer en classe, elle aura un échange avec les équipes pédagogiques qui lui expliqueront la règle», a déclaré le ministre, invité sur RTL ce matin. Et pour cause, plusieurs appels circulent sur les réseaux sociaux pour inciter le plus d’élèves à porter l’abaya en ce lundi de rentrée scolaire.

«La laïcité ne stigmatise personne»

«Une jeune fille qui se présenterait aujourd’hui à un établissement scolaire vêtue d’une abaya, ne pourra pas rentrer en classe. En revanche, elle aura un échange avec les équipes pédagogiques qui lui expliqueront la règle. Pourquoi est-ce que la laïcité s’applique à l’école ? Comment est-ce qu’elle s’applique ? Rappeler que la laïcité ne stigmatise personne, ce n’est pas une contrainte, c’est une liberté de s’émanciper par l’école de la République», a ajouté Gabriel Attal.

Toujours selon le ministre, des personnels formés sur les questions de laïcité ont été positionné dans certaines écoles. «Ce sont des inspecteurs d’académie, des personnels de rectorats qui sont formés sur ces questions-là. Ils sont un peu plus de 2.000 qu’on a positionné dans les établissements pour lesquels on sait que ce sujet va se manifester» a-t-il précisé.

«Il y a 513 établissements que nous avons identifié comme étant potentiellement concernés par cette question-là à la rentrée scolaire. Nous avons beaucoup travaillé - je veux les saluer - avec les équipes de l’Éducation nationale, avec le ministère de l’Intérieur sur ce sujet pour identifier les établissements dans lesquels on sait, qu’à priori, cette situation va se présenter. On a proposé aux chefs d’établissements d’avoir des personnels formés à leurs côtés pour échanger avec les élèves concernés et avec leur famille», a conclu le ministre.

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