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Disparition d’Émile : pourquoi les témoins qui l’ont vu ne l’ont pas signalé

Emile a été vu pour la dernière fois par deux témoins en dehors de la maison de ses grands-parents, le 8 juillet 2023. [NICOLAS TUCAT / AFP]

Emile, 2 ans et demi, a été aperçu en dehors du domicile de ses grands-parents à Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), avant sa disparition, samedi. Sans que cela ne fasse réagir les deux témoins de la scène.

La disparition d'Emile, 2 ans et demi, survenue à Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) samedi 8 juillet, aurait-elle pu être évitée ?

La question se pose alors que le petit garçon a été aperçu en dehors du domicile de ses grands-parents, «dans une rue descendante par deux personnes», a indiqué dimanche le procureur de la République de Digne-les-Bains, Rémy Avon. Sans que les témoins ne réagissent outre mesure à cette constatation.

Ce à quoi le maire du Vernet, François Balique, a répondu sur Franceinfo, dimanche, expliquant que «des gens l'ont vu descendre la route, ne s'inquiétant pas parce que les enfants circulent librement dans le village».

«Des gens l'ont vu passer à l'horaire qui correspond au moment où il a échappé à la vigilance des grands-parents. Il n'y a pas de portail», a poursuivi l'édile. «Les enfants sont libres dans les villages, il n'y a pas de danger. C'est un village tranquille. Il y a juste des touristes qui viennent faire de la marche.»

Le maire exclut la thèse de l'enlèvement

Dès lors, la piste de l'enlèvement est improbable pour François Balique. 

«Le Haut-Vernet, c'est un cul-de-sac, on voit tous les passages de voitures. Vous imaginez, on est en Haute-Provence, un petit village dans lequel il y a une vingtaine de maisons, on voit tout. Moi, je l'exclus. Après qu'il soit passé sur un chemin et que quelqu'un soit passé… On peut tout imaginer, mais c'est plus qu'improbable à mon avis. Ici, chaque voiture qui passe est auscultée, c'est comme ça, c'est la vie de village.»

Deux jours après la disparition d'Emile, aucune avancée significative n'a été signalée dans les recherches. «Nous sommes à 1.300 mètres d'altitudes, le terrain est escarpé, il y a des crevasses. Il a pu tomber, il a aussi pu se réfugier quelque part», a avancé lundi midi, Nassima Djebli, porte-parole de la gendarmerie nationale, toujours sur Franceinfo.

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